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FABRICATION ET COMMERCE
Aux renseignements contenus dans ce tableau
il convient d'ajouter la mention d'un fait qui prouve combien. les conditions commerciales de la Russie se sont modifiées depuis un demi-siècle. L'Angleterre qui, en 1843, n'a reçu de la Russie, pour la consommation intérieure et pour la réexportation, que 16.54o quint. métr. de fer, y a importé au contraire , cette même année, ii5.3o6 quint. metr. de ce même métal. On ne connaît en Russie que deux gîtes de mineminerais propres à la production rais produisant des fers propres à la fabrication de des fers à acier l'acier. Beaucoup de fers provenant d'autres mineVon issokogorsk rais ont été essayés à Nijni-Novogorod dans le prinet Boulan. cipal groupe d'aciéries decementation de la Russie.: ces essais, que conseille naturellement au fabricant le bon marché des marques communes, se poursuiDeux gîtes de
vent en Russie depuis 1764, date de la fondation des aciéries de Nijoi-Novogorocl. Ils ont constamment eu pour résultat de faire rejeter par les aciéries tous les fers autres que ceux des deux gîtes que je signale: aussi, en 1844, sur une quantité totale de 25.400 quint. métr., élaborée par les aciéries de Nijni-Novogorod, les deux gîtes de minerais
de fer à acier ont-ils fourni 24.500 q. m. Le gîte le plusconsidérableest un puissant dépôt de fer oxydulé, situé sur le revers oriental ou sibérien des monts Ourals , à 5o kilom. environ de la ligne de faîte, par le 58e degré de latitude nord, à 13o kilorn. environ au nord de la ville d'Ékatérinehourg. Ce gîte, connu dans le pays sous le nom de nuissokogorsk , est divisé en six concessions, qui appartiennent à autant de propriétaires. Les minerais, fusibles sans addition , sont ordinairement fondus, dans de trè,s-:grands Ilauts7fourneacpr
DES FERS A ACIER.
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au charbon de bois, qui rendent jusqu'à 20.000 kil. de fonte en 24 heures. La fonte est également affinée au charbon de bois par une méthode particulière à la chaîne de l'Oural , et qui se distingue sur-
tout, au premier aspect, de celles qu'on pratique dans l'ouest de l'Europe, par la quantité considérable de fonte (16o à 337 kilog-r.) affinée dans cha-
que opération. L'affinage et l'étirage du fer sont toujours opérés dans le même feu. Comme les mé-
thodes suédoises employées pour la fabrication des fers à acier, la méthode sibérienne consomme beaucoup de combustible : pour une partie defer de bonne qualité, cette consommation atteint ou dépasse trois parties. La consommation de fonte, plus considérable que dans les méthodes suédoises,
monte à 1,5o pour i,00 de fer obtenu. Le deuxième gîte est exploité surie versant euro-
péen des monts Ourals, à 5o kilomètres du point où l'Iourzen est déjà navigable, par le 5;)e degré de latitude nord, à 280 kilomètres environ au S.-0. d'Ékaterinehourg. Situé sur les bords du Boulan, affluent de Flour7zen , dont les eaux se jettent successivement dans l'Oufa , la Biélaïa et le Volga, ce gîte est divisé en trois concessions ; le minerai
composé principalement de fer oxydé hydraté,
fusible avec une addition de 6 p. ioo de carbonate de chaux, rend en grand de 62 à 64 p. loo de fonte : il est fondu dans de grands hauts. fourneauxqui produisent de io.000 à 16.000 kil. de fonte en 24 heures. La fonte est affinée comme dans le groupe de Vouissokogorsk, avec les mêmes consommations en fonte et en combustible. Les métallurgistes de l'Oural n'ont jamais, au Les fersa acierne reste, établi de différences entre la fabrication des eti'unsssti'et.u.e.,"e'rebsi.ein
fers à acier et celle des autres sortes de fer : cette èaUospeciaIe.