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q. m.
Aciéries de Nijni-Novogorod Idem des auires parties de l'empire Idem de Grande-Bretagne Idem de France.
q. m.
25:94000.1 34.300
8.900
11.600 2.700
48.600
En résumé, pour les fers à acier, comme pour toutes les autres sortes de fer en barres brutes, les forges russes trouvent dans l'intérieur de l'empire leur principal débouché et ont à peu près renoncé aux marchés étrangers. Le développement extraordinaire que prennent les tôleries de l'Oural complétera vraisemblablement cette révolution d'ici à un petit nombre d'années. Si pendant quelque temps encore, la Russie doit continuer à exporter une faible quantité de fer, ce sera surtout sous forme de tôle, ainsi qu'il arrive déjà pour les exportations dans l'Amérique du Nord. C'est seulement sous cette forme que les fers russes restent jusqu'à ce jour sans rivaux sur les marchés neutres. Différence dans
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DES FERS A ACIER.
FABRICATION ET COMMERCE
Le décroissement rapide des exportations dé
Itrsituaelsi'nforrelea; fers russes sur les marchés de la Grande-Bretagne
de Suéde et 'de et de l'Amérique du Nord s'explique naturelleRussie. ment quand on examine la situation relative des forges de Suède et de Russie. La production du fer en Russie, limitée par la na titre des choses et par l'essor des autres branches
de l'industrie minérale, ne paraît point avoir dépassé, depuis le commencement de ce siècle, le total de t .100.000 q. ru., qui avait été atteint dès 1793. L'essor des forges suédoises, favorisé parles
conditions que j'ai signalées, a été, au contraire, trèsprononcé dans le théine intervalle; dé 1833
à 1843 seulement, la production suédoise a augmenté de 664.000 q. m. à 907.000 q. m.
En Suède, la quantité de fer consommée est moindre que le dixième de la production totale. Les forges n'y ont donc point d'autre alternative que de suspendre leur fabrication ou d'exporter leurs produits aux conditions que l'acheteur étran. gel' veut bien fixer. En Russie, la consommation
intérieure s'est rapidement' accrue dans les derniers temps au point qu'à l'inverse de ce qui a lieu en Suède, elle cornprend plus des 9/10 de là' production, et règle exclusivement le prix des fers.
La continuation des mêmes causes doit prochainement amener la cessation des exporta ions. En ce qui concerne le, commerce des fers à acier,
les forges suédoises produisent des qualités supé-
rieures qui sont restées sans rivales jusqu'à ce jour, et qui ont toujours trouvé en Grande-Bretagne un placement avantageux. Les meilleurs fers
à acier de la Russie ne peuvent être assimilés
qu'aux sortes moyennes de Suède, pour la fabrication de l'acier, mais elles présentent des qualités particulières pour la fabrication de tôles de choix, extrêmement recherchées en Russie et eti Amé,rique (1), et qui jusqu'à ce jour n'ont pu être briquées ailleurs que dans les forges russes. MAL(I) J'estime qu'en 1844 les forges russes auront élaboré sous forme de tôle au moins le quart de leur production totale. Dès l'année 1841, .sur une importation totale de 36.752 g. m. de tôle, les Etats-Unis d'Amérique avaient reçu (1- m.
14.108 36.752
De Russie .
D'autres pays.
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q.m.
21.866
De Grande-Bretagne. .
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