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c]OlErrrxrioN.
HISTOIRE DES
en provient, forgé en barres , a tous les caractères extérieurs et les qualités intrinsèques de l'acier fondu anglais,d,e,s fabriques de Huntzman
et Marschall (i) ; qu'il peut servir aux mêmes usages, et être introduit en concurrence dans le commerce , sans craindre qu'on puisse en faire quelque distinction à sort désavantage ; qu'il ést à désirer, pour assurer et accélérer les fruits de cette déCouverte , .cpre le gouvernement se détermine à ordonner la fabrication de quinze à vingt myriagrammes de cet acier, dont la valeur, au prix actuel, serait à peu près l'équivalent de la dépense; qu'en confiant au citoyen Clouet la (1) On lit dans un autre rapport officiel que les aciers fondus d'Angleterre, marqués Huntsrnan et Marschall , se fabriquent avec des mélanges complexes de fontes et de fer ; cette assertion est une erreur. Les fabricants anglais, qui depuis un sieele ont fondé sur l'élaboration des fers de Suède la réputatiôn Universelle dont jouissent ces deux m trques se gardei-aiént bien de compiomettre, par de telles pratiques, la fortune qui s'attache à leur nom. Ces maisons sont au nombre de celles que je signalais cidessus, S 1", page 12, et qui depuis l'origine de la fabrication n'ont jamais employé, pour ces marques spéciales, d'autres fers que ceux de Danembra. Tous les fabricants de Sheffield peuvent sans doute fabriquer avec les mêmes fers, et au besoin avec les mêmes ouvriers, des aciers de qualité absolument identique ; mais ceux-ci ne se placeraient pas tout d'abord au même prix, et ce n'est que justice. Tel est le résultat de l'admirable régularité dei fers de Danemora , et en même temps de la longue probité industrielle des fabricants suédois et anglais. L'acheteur qui, en l'absence de tout moyen de contrôle, paye sans
hésiter l'acier Huntsman plus cher que toutes les autres sortes, ne cède point, comme on l'a dit injustement, à un aveugle esprit de routine ; il rend l'hommage le plus logique et le mieux mérité à toutes les qualités matérielles et morales que cette marque garantit depuis un siècle.
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». çburfuite des premières fontes , il aurait uti,e garantie de plus du succès; enfin, que dans tons les ças, la communication, libre et sans réserve que le gi,toyen Clouet vient de faire de cette découverte, lui acquiert des droits à la reconnaissance de ses » cowitoyefts et aux récompenses nationales. »
La découverte dont on portait un tel jugement ne conduisit cependant à aucun résultat , et depuis lors il n'en a plus été question. L'aciérie de laBérardi ère (Loire), créée sous l'influence des tarifs de la restauration. dans le but
spécial de fabriquer des aciers fins avec des matière,s indigènes, parut d'abord obtenir de brillants succès. En 1818, une médaille d'or lui fut accordée par la Société d'encouragement; en 1819, un rapport officiel rédigé, comme tant d'autres à la suite d'expériences qui semblaient démontrer la haute qualité de ses produits, présentait les conclusions suivantes
D'après ces faits, il est constant que nos aciéries, avec nos excellents minerais de fer, préparés dans nos forges, raffinés dans nos fabriques , sont en état de fburnir..., toutes les ya-
p
riétés d'acier dont nous avons besoin, et même quelques-unes supérieures à celles que nous recevons de l'étranger : il y a lieu d'espérer que, si le
gouvernement continue à protéger la fabrica-
Lion des aciers et les manufactures qui sont établies d'après la confiance que leur donnaient des tarifs sanctionnés pour les droits d'entrée sur les
aciers'erangers, nous pourrons bientôt mettre le commerce en état de verser au dehors nonseulement des objets fabriqués avec nos aciers, mais encore des aciers divers non fabriqués. »
Plus d'un quart de siècle s'est écoulé depuis