Annales des Mines (1846, série 4, volume 9) [Image 142]

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RÉFORME DU TARIF

DES FERS A 4cun.

une diminution notable dans le prix de la matière première des aciéries, ne doivent pas se réaliser?

des, n'ont plus de rivales anjourd'hui sur tous les marchés neutres, pour les produits que recherche particulièrement l'industrie ni oderne.Cependant la

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J'ai démontré que l'on n'a point de faits à oples propositions que tat où elleposer_ étaitu ceux qui ont motivé M. le lieutenant général 11Y a un siècle. M. Victor Lanjuinais et Despans-Cubières ont présentées aux deux chambres législatives, et que la plupart des assertions que l'on tire de convictions personnelles ne peuvent être utilement introduites dans le débat. J'en conclus qu'en proposant la réforme du tarif des fers à acier, j'ai pu , sans dénigrer les fers indiLa question reste dans l'é-

gènes et sans encourir le reproche de précipitation, omettre les considérations dent se préoccupe l'au-

teur de la brochure; que nonobstant cette publication, la question reste exactement dans les termes que j'ai posés en i843, comme on aurait pu le faire un siècle plus tôt. A cette occasion, je présenterai un simple rapprochement de faits aux personnes qui sont disposées à tirer enseignement des faits passés. Comme Gabriel Jars , et après un intervalle d'un siècle environ, j'ai eu mission d'étudier successivement , en G-rande-Bretagne et dans le nord de l'Europe , la métallurgie du fer et de l'acier. Sur tous les points qui servent de base à la question en litige, j'ai constaté exactement les mêmes faits que ce savant métallurgiste avait lui-même observés. Seulement ces faits avaient acquis une nouvelle importance, un nouveau relie!: les fers de Danemora , dont la supériorité, par rapport aux autres fers à acier, se mesurait alors par un excédantde valeur de 15 pour 100, l'emportent aujourd'hui de i oo pour 100 sur tous les fers

connus ; les aciéries anglaises qui commençaient seulement leur lutte contre les aciéries alleman-

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même opposition qui s'éleva contre les faits observés par Jars, ou plutôt contre l'application de leur conséquence logique, vient de se reproduire contre les conclusions naturelles de mes propres observa-

tions. Aujourd'hui, comme il y a un siècle, cette

Opposition se fonde, non sur des faits, mais sur des convictions : et cela est si évident que l'ingénieur qui combat, aujourd'hui, l'une des conclusions de mon mémoire de 1843, constatait, à 4.,

même époque, comme je le faisais moi-même, l'infériorité flagrante des' fers indigènes, c'est-àdire, le fait fondamental sur lequel cette conclusion est fondée. Le paragraphe que j'ai rapporté précédemment (page 283), motive lui-même logiquement, comme le fait mon propre mémoire , la modification du tarif des fers à acier.

Si depuis i843, l'industrie indigène, stimulée tout à coup par les propositions adressées aux chambres, était déjà parvenue, comme on l'af-

firme, à se placer au premier rang dans une carrière où pendant un siècle et demi elle n'avait pas

un pas, tout le monde assurément applaudirait à ce résultat imprévu ; mais personne, je l'espère, ne serait disposé à y trouver, contre l'Opportunité de mon premier mémoire, une sorte d'argument rétroactif'. Je serais fondé à représenter que la vérité proclamée par deux honorables membres du parlement et par moi-même , aurait été plus utile que toutes les louanges officielles, et que nous aurions quelque droit de réclamer une part dans cette brillante conclusion de l'histoire de nos aciéries.