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RÉUNION DE LA MORVÉNITE
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Strontian, associés aux précédents, ont été l'objet d'un examen comparatif; leurs caractères chimiques ont paru identiques à ceux de la moi-vénite. Leur analyse a donné : Sur Jgr,3520.
'7
En 10000.
Silice.
. . .
.
0,6455 =- 0,4774
0,1568 Alumine.. . 0,2120 Baryte.. . . . 0,2848 = 0,2106 Oxyde de fer. 0,0070 =- 0,0051
Potasse. Soude. . Eau
.
.
. .
.
0,0106 = 0,0078 0,0109 = 0,0080
.
0,1783
0,1319
1,3491
0,9976
347
A L'HARMOTÔME.
Oxygène.
0,2480 0,0732 0,0220
4 atomes de silice. 1 atome d'alumine. 1 atome de baryte. 6 atomes d'eau. .
En 10000e.. .
. .
.
230924 64233 95688 67488
0,5038 0,1402 0,2087 0,1473
458333
1,0000
L'harmotôme à base de baryte aurait ainsi la même formule générale que la stilbite »§i
À1 §i3 -1-
ou bien :
r Al Si" H'. 0,1172
M. Thomson, à qui l'on doit aussi une analyse de l'harmotôme d'Ecosse, indique dans cette substance une petite quantité de chaux que l'on n'a pu trouver en opérant sur des fragments bien purs. L'harmotôme a été. analysée un grand nombre de fois par différents chimistes, et cependant l'on n'est pas bien ,d'accord -sur la formule qui doit le mieux représenter sa composition. En comparant entre elles leS quantités d'oxygène de la baryte, de l'alumine, de la silice et de l'eau, M. Berzélius trouva le rapport : i :5 : 1 2 8; M. Kobell et M. de Ra mmelsberg : i: 4: ID I-6; 2
- 18
- 12.
M. Koehlers
Si l'on rapproche nos analyses de celles de MM. Connel et Rammelsberg, peut-être trouvera-t-on plus de vraisemblance dans le rapport :
- 6
qui donnerait
Dans la stilbite, t; représente la chaux; dans l'harmotôme, .; représente la baryte. Nous ne faisons pas -entrer dans cette formule la potasse, la soude et l'oxyde de fer que nous avons
constamment trouvés dans l'harmotôme limpide (morvénite) et dans l'harmotôme blanche; ces matières s'y présentent en proportion bien faible et ne me paraissent pas essentielles à la constitution du minéral.
L'harmotôme et la stilbite présentent entre
elles quelques points de rapprochement ; la similitude de leur gisement permet de croire qu'elles ont été formées dans des circonstances à peu près pareilles. Toutes deux se distinguent de la plupart des zéolites en ce qu'après avoir été attaquées par les acides, elles laissent déposer de la silice en poudre et non en gelée. Leurs cristaux se présentent souvent disposés et groupés d'une même manière; ils dérivent d'un même type cristallin (prisme rhomboïdal droit); l'incidence des angles à la vérité n'est pas la même dans chacune d'elles; mais
