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GÉOIXYGIQUE DU CHILL
RECHERCHES SUR LA C0i4ÉliTUTION
J'ai déjà dit qii(è les premières couches de ces porphyres du côté de l'Ouest s'appuyaient sur les syénites de Valala. Ces couches, dans la partie voisine du granite,présen tent des cas très-fréquents de failles, de dislocations et de contournements; mais en s'approchant de la montagne de Doîia Ana, elles deviennent plus constantes dans leur allure, gardent leur parallélisme, et plongent légèrement
à l'est, c'est-à-dire sous la montagne. Cette
inclinaison des couches n'est pas constante dans toute l'étendue du terrain de Doîia»Alia. Elles deviennent de plus en phis horizontales à mesure qu'on s'élève, et lorsqu'on passe de l'autre côté de la montagne, on les trouve de nouveau inclinées, mais en sens inverse, c'est-à-dire plongeant
à l'ouest et inclinées à l'est. Si maintenant on
poursuit ce même terrain de l'autre côté de Dona Ana, dans son prolongement à l'est, on voit qu'à la distance de 4 à 5 lieues du sommet de cette dernière, les porphyres changent de nature, de-
viennent terreux, leurs crbtatix se confondent avec la pâte, et leurs teintes deviennent claires blanches ou jaunâtres, marbrées de diverses couleurs. En un mot, tout ce terrain se transforme en un groupe de tofos ou kaolins, comme nous Favoris maintes fois observé près du contact des rocb esstratifiées et des granites.En effet, en avançant encore plus vers la chaîne principale des Andes on descend dans un profond ravin nommé Estero de los BailoS au fond duquel on trouve le granite qui opéra cette métamorphose dans la structure et les couleurs de roches que lui-même avait soulevées. Enfin, en passant de l'atitre côté de ce ravin et en se rapprochant 'de la ligne des faîtes, on
voit de nouveau ces mêmes couches reprendre'
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leur couleur et leur structure porphyrique, elles s'élèvent de plus en plus et constituent la masse de la plus haute Cordillère de ce système, nommée Cordillera de las Vacas Heladas. Le meilleur endroit pour saisir dans son ensem-
ble tout ce terrain, extrêmement intéressant sous tous les rapports, est le sommet du Portezuelo de Doria Ana sur le chemin même de Los Barios.
Lafig. 9, Pl. Y, représente la coupe théorique de la construction géologique de cette partie du Système des Andes, depuis les granites et les syénites de Malpaso et de Valala, jusqu'à la ligne des faîtes -ét le sommet de la Cordillère de las Vacas Hel adas.
Cette coupe a environ 12 à 15 lieues de l'est à l'ouest en ligne directe, et la distance qui sépare la Cordillera de Doria Ana de celle de las Vacas Heladas ne doit,pas dépasser 7 à 8 lieues. L'espace compris entre ces deux Cordillères est occupé
par un`plateau à surface ondulée, dont la hauteur, est de 3.3oo à 3.400 mètres au-dessus de la mer; et qui se trouve dominé par une chaîne termédiaire de collines blanches, jaunâtres et rouges de ces mêmes teo. s on kaolins dont je viens de parler. Maintenant; ayant donné une idée générale de la disposition en grand du terrain secondaire de la Cordillère de Doîia Ana, et de la position que
les couches de ce terrain gardent à l'égard des masses granitiques qui le soulèvent, je passe à la description de cette partie du terrain secondaire qui renferme les couches fossilifères de la même montagne. Or je dois dire avant tout que cette partie du Terrain fosside la Gerterrain est tellement petite en comparaison de lifère dillère de Dona Ana.