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RECHERCHES SUR LA CONSTITUTION 522 alternant avec des couches de porphyres bigarrés.
Ces porphyres, à la hauteur du Portezuelo, sont bréchoïdes , gris, violacés, et de diverses autres couleurs. Ils contiennent du mica de couleur
noire ou de tombac et quelques petits grains de quartz. Ils sont âpres au toucher, et ressemblent parfois aux roches trachytiques terreuses d'Auvergne. Ils passent aux brèches porphyriques à gros fragments porphyriques anguleux.
Au-dessous de ces porphyres et brèches porphyriques, on voit une série de roches semblables aux précédentes, accompagnées de quelques assises de roches feldspathiques homogènes compactes. Ces roches deviennent souvent friables
et arénacées, et j'ai remarqué qu'elles changent continuellement de couleur et de structure, non-
seulement en passant d'une couche à l'autre, mais aussi dans la même couche, en divers points
de son étendue. Ce n'est qu'à environ 400 mètres au-dessous des brèches micacées du Portezuelo qu'on voit pour la première fois, sortir de dessous les assises rouges de porphyres une couche de calcaire argileux sablonneux contenant une grande quantité de térébratules et de coquilles bivalves. Cette couche,
qui a tout au plus 5 à 6 mètres d'épaisseur, ne sort au jour que dans un seul endroit, et se cache sous les détritus rouges des roches qui la recouvrent. De dessous cette première couche, on voit sortir au jour des couches très-solides de porphyres et conglomérats rouges, identiques avec ceux d'en haut; ces roches forment des escarpements presque verticaux de 3o à 4o mètres d'épaisseur. Au-dessous de ces couches porphyriques solides
GÉOLOGIQUE DU CHILI.
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s'en trouvent d'autres qui sont tendres, faciles à se désagréger, et formant des pentes douces composées de détritus des roches précédentes. Vient ensuite un banc calcaire solide de 4 à 5 mètres d'épaisseur, se divisant en plusieurs
strates et assises, dont les roches ne diffèrent entre elles que par la plus ou moins grande pro-
portion de silice, d'argile ou de sable qui s'y trouvent mélangés. Tout ce banc, qui forme un escarpement coupé à pic, est extrêmement riche en restes organiques. Les coquilles s'y trouvent disposées par familles, mais pas toujours dans leur situation naturelle. Quelques-unes sont comprimées ou entièrement écrasées, d'autres non-seulement conservent leur tête, mais aussi quelques traces de leurs couleurs primitives. Parmi celles qu'on trouve en plus grande abondance dans la partie tout à fait supérieure de cette couche, sont de grandes térébratules (dont quelques-unes ont 65 millimètres de longueur sur 55 millimètres de largeur), des huîtres plissées semblables à l'ostrea Marschii (Bronn) , des peignes semblables à ceux du Cerro de las Tres Cruces (pecten Dufrenoyi , d'Orb.), et des fragments d'ammonites. Au-dessous de cette couche solide se trouvent de nombreuses assises de marnes blanches, jaunâtres, sablonneuses, qui se délitent à l'air et qui sont tout à fait semblables à celles de la montagne de Manflas. Elles paraissent être moins riches en fossiles que les précédentes, et forment une pentedouce couverte de détritus de 15 à 20 mètres de longueur. Cette pente se termine par un escarpement vertical semblable au premier F, ayant 2 à 3 mètres de hauteur, et composé d'une roche aussi lide et de même nature que la couche F. Onso-y