Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
20
SUR LA DISTRIBUTION DE L OR
Dans ce Impossibilité d'extra ire plainel'.or la plaine , dans la
DANS LA PLAINE DU RHIN.
de des
gravier habituellement pauvre il se trouve sans doute aussi zones riches comme dans tous les atterrissements métallifères formés par les eaux. Mais il est évident qu'en raison de la difficulté de reconnaître ces accumulations formées à une époque reculée, en raison aussi de la valeur du terrain que l'on ne pourrait rendre stérile pour l'agriculture; enfin, par suite de l'éloignement d'un cours d'eau, il serait tout à fait impossible
d'y exploiter l'or. Entre Bâle et Bellingen , où le dépôt de transport a peu d'épaisseur, je n'ai d'ailleurs pas remarqué que la partie inférieure du gravier, qui repose immédiatement sur le terrain tertiaire, eût une richesse plus grande qu'ailleurs, ainsi que cela s'observe dans divers dépôts diluviens exploités pour or, pour étain, ou pour fer. Sur différents points, le gravier alpin est recouL'or a éléprincpiop:tIéemdenatns 9- vert par le loess, qui s'étend sur une partie de la plaine du Rhin plaine du Rhin ; or là encore le gravier est auriantérieuremerità
l'ordre de cboes
actuel.
fl". Près de Geispolsheim , par exemple, à la gravière du chemin de fer, la couche de sable mélangé de cailloux, qui supporte 3 mètres de loess,
m'a fourni un résidu composé de quelques paillettes d'or, de fer titané , et, de sable rose, de composition identique à celui que laisse le gravier exploité dans le fleuve; sa richesse est de 0,000 000 I. Ainsi l'or a été apporté, en grande partie au moins, dans la plaine du Rhin, avant l'ordre de choses actuel, et même antérieurement au grand charriage alpin qui a formé le loess; c'est sur cet ancien gravier aurifère que le fleuve travaille journellement à opérer des enrichissements exploitables dans quelques parties de son
cours. Il doit en outre descendre de temps à autre quelques parcelles métalliques des montagnes qui en ont fourni autrefois. Dans le loess, qui cependant paraît d'origine stérilitédo loess.
alpine comme le gravier aurifère, on n'a pas
rencontré d'or. L'or ne se trouve jamais dans le gravier du Rhin Forme etdimen en pépites ou en petits grains; il est toujours sous stelosuodres pailletforme de paillettes très-minces, à contours arrondis, dont le diamètre n'excède pas un millimètre, et est souvent beaucoup moindre. Elles sont habituellement plus grandes entre Bâle et Brisach que dans le cours inférieur. La surface de ces paillettes examinée au microscope présente une multitude de petites aspérités assez régulières, dont la disposition peut se comparer à celle d'une peau de chagrin. Leur poids moyen est facile à calculer comme il suit un volume de gravier de 3,24 mètres cubes, renfermant 1.350 pelletées, a fourni au lavage 0gram.,76 d'or; comme i dixième est perdu, ce gravier contenait en réalité une quantité d'or égale à 0e,844 ; sur chacune des pelletées il y avait
Io à 12 , soit en moyenne ii paillettes d'or.
Ainsi 14.85o paillettes pèsent 844 milligrammes, et le poids moyen d'une paillette est de 0,0562 , c'est-à-dire qu'il y en a 17,6 au milligramme. En faisant le même calcul pour le gravier le plus pauvre, on trouve que chaque paillette pèse o,o45 milligramme. L'ceil reconnaît effectivement que dans ce dernier cas elles sont encore plus petites que dans les sables d'une richesse plus élevée.
Les chiffres qui précèdent montrent aussi com-
totmesbreeond teepnaui el
bien le nombre de paillettes contenues dans le dans un mètre
gravier exploité est consicprable , ou combien est ecxupbteottdée gravier