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SUR LA DISTRIBUTION DE L'OR
Dans le premier tiers de la période le produit annuel a été moyennement de. Dans le second tiers de Dans le troisième tiers de L'année 1831, qui a été la plus productive, a fourni.
DANS LA PLAINE DU RHIN. kil.
1,483 4,255 8,354 12,523
Ainsi, pendant cette période, la production, d'abord très-faible, s'est considérablement accrue. Ce développement résulte de la réduction des droits que le gouvernement badois faisait peser sur cette petite industrie, en forçant les laveurs à lui vendre leur or bien au-dessous de sa valeur réelle. Depuis
lors, la quantité de métal extrait s'est à peu près maintenue stationnaire. On peut donc admettre que le résultat actuel de tous les lavages établis sur les deux rives du Rhin ne dépasse pas 4o.000 à 45.000 francs. 5oo hommes environ s'occupent de ce travail, qui n'est pour eux qu'accessoire ; la plupart sont en même temps pêcheurs, bateliers ou cultivateurs. Le gain ordinaire d'une journée varie de fr. à 2 fr., quelquefois il n'est que de i franc, et il s'élève excep-
tionnellement à to et à 15 francs (I). De l'origine de tordu Rhin.
Quant à l'origine de l'or disséminé dans la plaine
du Rhin, il y a été amené pour la grande partie, (1) A défaut de renseignements positifs sur la production réelle du siècle dernier de ce côté du Rhin, je rappellerai que la ville de Strasbourg affermait le droit de recueillir l'or sur un littoral de trois lieues, moyennant les prix suivants 100 francs. 1727. . . 140 1739. . . 1755. 1760.
. . . .
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des Alpes, des Vosges, de la Forêt-Noire, du Jura
ou du Kaiserstuld. Les deux dernières régions montagneuses sont com piétement dépourvues d'or; on n'en a trouvé dans les Vosges et dans la ForêtNoire qu'en un très-petit nombre de localités et en quantité extrêmement faible; c'est donc des Alpes que cetor a été charrié; c'est ce que montre d'ailleurs
aussi la répartition de ce métal , que l'on commence à rencontrer dans les divers affluents qui descendent de la Suisse. Il paraît, d'après les observations de M. Reng-
ger (1), que l'or de l'Aar ainsi que celui qui est transporté par d'autres cours d'eau de la Suisse, tels
que la Reuss, les deux Emmen, la Luttern , provient de la molasse tertiaire. Telle est peut-être aussi l'origine de l'or du Doubs, que Réaumur compte parmi les rivières aurifères de la France;
mais en tout cas, ce n'est pas sans doute cette dernière formation qui forme le gîte primitif de ce métal.
Les gisements principaux de l'or, à part celui des dépôts de transport, peuvent être rapportés à trois catégories : il est en filons comme dans le Salzbourg ; souvent il est engagé dans les roches am-
phiboliques, les serpentines, le granite et d'autres
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Maintenant la location de ce même terrain peut être évaluée au plus à 40 francs.
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ainsi qu'on l'a vu plus haut, avec tout le gravier dans lequel il est disséminé, à une époque antérieure au régime actuel du fleuve, et même avant que le puissant dépôt de loess couvrît une partie du bassin du Rhin. Cet or provient donc originairement des mêmes contrées qu'une partie des détritus auxquels il est associé, c'est-à-dire
(1) Verhamilungen der allgemeinen schweitzerischen Gesellschaft fiif -die gesammten Naturwissenchaf ten , 1827.