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28 SUR LA DISTRIBUTION DE L'OR phalie (1), de la Sibérie (2) et du Chili (3); sous le nom de sables de première qualité, sont compris des sables regardés comme très-riches dans chacune de ces contrées ; ceux de la troisième qualité représentent la moyenne de l'exploita fion. La dernière ligne représente approximativement la moyenne de tout le sable aurifère, en y comprenant celui même qui n'est pas exploitable. RICHESSE
relative des sables ou graviers de chaque localité.
RHIN.
EDER.
SIBÉRIE.
CHILI.
(i) 0.000 000 562 0,000 000 390 0,000 006 000 0,000 078 080
Première qualité
Deuxième qualité. 0,000 000 213 0,000 000 222
Troisième qualité) ou moyenne des r, 0,000 000 132 0,000 000 130 0,000 002 600 0,000 009 760 sables exploités. . ) I
Minimum des sa-1 fi fififi fi a fi bles exploités. .
. f "'" "" '""
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0,000 001 000
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I
Moyenne du gravier non exploi- 0,000 000 008 0,000 000 016 0,000 000 650 0,000 001 000 table
I
D'Eschwege. Jahrbuch für Mineralogie, von Leonhard und Bronn , 1843, p. 320. Annuaire du Journal des mines de Russie; introduction et année 18'15, p. 182. De Humboldt, Asie cen-
DANS LA PLAINE DU RHIN.
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Le rapprochement des chiffres précédents conduit aux observations suivantes i° Le gravier aurifère du Rhin le cède de beaucoup en richesse a ri x sables ha bituellem en t exploités
en Sibérie et au Chili. Ceux de la Sibérie rendent en moyenne environ 5 fois, et ceux du Chili près de r o fois plus d'or, que le gravier le plus productif du Rhin non débarrassé des gros cailloux. 2° Les richesses moyennes des sables exploités dans ces trois contrées sont entre elles à peu près comme les nombres r 20 74, ou, si l'on prend pour terme de comparaison le sable du Rhin débarrassé des cailloux ayant plus de deux centimètres de diamètre, le rapport devient i : 10 37.
En Sibérie, on regarde comme non exploitable des sables renfermant o,000 001 ; or cette teneur est encore 7 fois 1/2 égale à celle des sables ordinaires que lavent les orpailleurs du Rhin. 3° Si on compare la teneur moyenne du gravier de chacune des trois contrées pris en masse, tant
pauvre que riche, on voit que cette teneur varie comme les nombres i Si 124. 4° Le gravier du Rhin a à très-peu près la même teneur que le sable de l'Eder en Westphalie, que l'on a cherché à exploiter il y a quelques années. La supériorité de richesse des sables de l'Oural, de la Sibérie et du Chili, s'explique en partie par la forme qu'y affecte l'or. Au lieu d'être en lamelles
trale, tome I, p. 495. Domeyko, Annales des mines, 4° série, tome VI,
minces, comme celles du Rhin, si petites qu'il en faut 17 à 22 pour faire le milligramme, ainsi qu'on l'a vu plus haut, l'or, dans les â'ontrées privilégiées qui viennent d'être citées, est en grains
page 170. Exceptionnellement 0,000 175 000 près dela grosse pépite de 36 kilogrammes.
est donc en moyenne 200 à 400 fois et très. souvent
pesant habituellement plus d'un centigramme, et souvent beaucoup plus lourds ; chaque grain d'or