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RECHERCHES GÉOLOGIQUES
dérangements locaux qui attestent certains vements du sol à une époque relativement moutrèsmoderne. Les calcaires du Pirée sont très-coquilliers ; mais les fossiles y sont mal conservés et à peu près indéterminables. Ce son tle plus des noyaux ou des empreintes. On ordinairement y a trouvé ceEnvirons de Livadie.
pendant deux petites venus, un eardium voisin du c. edule et un myrtilus. Si nous
passons des plaines de l'Attique aux environs de Livadie, nous observerons quelques intéressants et de nature à fixer l'âge d'une faits partie au moins de nos calcaires. C'est auprès de Livadie que nous avons trouvé les seuls fossiles qu'il nous ait été donné de découvrir dans ces terrains. Nous lisons dans la relation de l'expédition de Morée (t. H, p. 38)
« Le mont Lyakoura (Parnasse) est composé
des mêmes calcaires (c. compactes, ques, c. marneux rougeâtres, verts lithographijaunes). On y trouve, à la base, des grès verts,oupuis des caires gris de fumée se divisant en petits éclatscalet contenant des silex et beaucoup de fossiles, principalement des encrines ; puis des calcaires gris compactes, verdâtres, feuilletés, remplis de petits filons spathiques blancs , du milieu desquels sort la fontaine de Castalie, située au pied du Lycorée;
enfin, les
sommets principaux de cette grande montagne sont composés de calcaires compactes, lithographiques, ja Unâ trés, à teintes rouges et violettes, 'et aux environs de Livadie, ces mêmes calcaires compactes
et marneux renferment une grande quantité d'ammonites que les habitants désignent sous un nom qui équivaut à cornes de boeuf » Les fossiles que l'on désigne sous le nom de
SUR LA GRÈCE ET L'ILE D'EUE.
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cornes ne sont pas des ammonites, mais des hipparites qui forment des couches entières, dans le ravin de Kapréna , au S.-E. de Chéronée. La ville de Livadie, appuyée contre des monta,bnes calcaires, repose sur des schistes rouges, calcareux, d'une fissi li té imparfaite, à cassure terne,
ne contenant que de rares paillettes de mica. Audessus de Livadie, au S.-0., les sources de l'Hercyne (Léthé et Mnémosyne) sortent d'un calcaire noir foncé, traversé de spath calcaire blanc. Cette roche noire, fétide sous le choc, compose toute la montagne de l'ancien château de Livadie, et les grands rochers qui s'élèvent au fond du ravin. Les couches sont très-faiblement inclinées vers le N. quelques degrés O. Certains bancs d'un calcaire gris, grenu, subcristallin , avec. des lamelles de chaux carbonatée cristallisée, sont associés _aux calcaires noirs, et cette circonstance est importante à signaler; car à quelque distance de Livadie, c'est
ce calcaire subcristallin qui domine, et l'on ne peut dès lors mettre en doute qu'il ne soit contemporain du calcaire noir. A l'E. de Livadie , les montagnes qui s'élèvent sur la droite de la route de Thèbes , offrent une série de couches analogues aux précédentes et dont l'inclinaison la plus commune est vers le N.-N.-E. Tantôt ce sont des calcaires noirs, tantôt des calcaires gris, cristallins, avec des schistes rouges dont il est bien difficile de les séparer, et qui appartiennent à la Même formation. Plusieurs fois les alternances de calcaire et de schiste se répètent, et ici, de même qu'au Parnès et aux environs de Tatoi , la stratification des roches feuilletées concorde avec celle des massifs calcaires. Les schistes sont souvent friables, à feuillets irrégulierset tour-
Livadie.