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SUR LA GRÈCE ET L'ILE D'EUBÉE.
REGHERCUES GÉOLOGIQUES
charbon et par conséquent sa puissance calorifique n'est guère supérie.urô à., celle du bois ordinaire.
Le prix élevé, de. ce combustible tient, d'une ce lignite, part , au peu d'étendue de l'exploitation, et de l'autre , à ce que le toit de la carrière étant peu solide, le boisage est coûteux. Le transport de la mine au port se fait à dos de mulet. La charge est de 100 à 1 to ocques (13o kil.) et l'on paye, pour cette quantité, 98 leptas (or,9o) environ. Le transport revient donc au prix élevé de -7 fr. par tonne; la distance est au plus de 5 kilomètres. Ces frais pourraient être notablement réduits par l'amélioration de la route, opération très-praticable; mais qu'on ne pourrait entreprendre qu'avec la certitude du développement de l'exploitation. Il est probable que, dans ce cas, le prix du lignite au
Co .sidérations
port de Kourni pourrait être réduit à 2
antres gîtes.
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r 8 fr. les 1000 kil.). Le charbon anglais revient dans ces parages à 6o fr. au nioins.Il y aurait donc un grand avantage pour l'industrie locale et pour le service des côtes de la Grèce et de l'Archipel à étendre l'exploitation de Koumi. Ce gîte n'est pas le seul que renferme l'Eubée;
on cite celui de Limni qui, d'après les échantillons qui nous ont; été présentés, ressemble beaucoup au combustible de Koumi. D'ailleurs, il en existe d'autres en Morée, sans parler de celui de Marko-Poulo qui nous, a paru médiocre. Ces gîtes de combustibles, dans un pays dépourvu de bois, sont clignes de fixer l'attention du gouvernement.
L'extension qu'a prise dans le midi de la France l'exploitation de charbons analogues, notamment aux environs de Marseille, est un exemple qui doit
servir d'encouragement à ceux qui tenteraient d'ouvrir en Grèce des mines du même genre. Nous
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ne doutons pas que ce combustible ne puisse être, appliqué aux foyers.métallurgiques et au chauffage des chaudières de bateaux à vapeur appelés à faire le service des côtes ou de l'Archipel, ou tout autre, parcours limité. -
Quant à l'âge d.e ces., lignites, il ne paraît pas Age des lignites
qu'ils soient plus récents que l'étage tertiaire moyen. Quoique situés dans un bassin lacustre isolé, leur liaison avec les couches des vallées
de Kourni.
d'Oui°, avec celles ,des falaises de la baie de Ko u mi,
est trop évidente pour quon puisse les en séparer. Or,ees derniersse rattachent sans contredit à l'étage des. mollasses, des gompholites des environs d'Érétrie et de la Grèce continentale. Les différences minéralogiques que l'on observe d'un pointa l'autre de la même formation ne suffisent pas pour faire
rapporter les diverses parties à des niveaux différents de la série. Elles tiennent souvent à la position géographique et aux circonstances dans lesquelles le dépôt s'est effectué. Ainsi les calcaires
marneux pouvaient se produire dans la baie de Koumi, tandis que du côté d'Érétrie et de Chalcis, les poudingues et,les conglomérats prenaient naisSauce. Enfin, une observation qui, en l'absence de fossiles caractéristiques, donne un grand degré de
probabilité à notre opinion, est celle du relèvement de ce terrain suivant une direction qui se l'apporte au système darda/zigue des géologues de l'expédition de Morée (S. des Alpes. occidentales, N.-N.-E.), dont les effets se sont produits entre la
deuxième et la troisième période tertiaire. Entre les Mavro-Vouni et la baie de E.ounii , les terrains sont déchirés par de nombreuses failles suivant cette direction; c'est celle des vallées clans toute cette contrée tertiaire, de Kcenistr , cl'Oxy-
kr.