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RECHERCHES GÉOLOGIQUES
saillants. Si l'on tire une ligne d'Athènes àKounii, elle rencontrera sur tout son trajet un ensemble d'accidents qui se rapportent à la direction générale du système Dardanique (Alpes occidentales). Nous trouvons dans ce sillon les grands ravins de l'Attique, le mont Hymète , les monts Lycabête
au N.-E. de la capitale , et au N.-O. la petite
chaîne de fIcarus et de l'Egalus ; puis la falaise calcaire qui termine le massif du Parnès et con-. .tre laquelle s'appuient, à l'Est de Meriouri et de Tatoï, les couches de gompholites et de calcaires marneux. A l'autre extrémité vers Koumi , on rencontre les assises calcaires pliées en forme de bas sin. On ne peut méconnaître, sur cet alignement, une grande constance de directions et de soulève- !ments qui tous se rattachent à un système N.-N.-E. C'est le même cataclysme qui a dessiné la partie méridionale des Dardanelles et relevé les îles de l'archipel .du Diable et les lignites d'eau douce d'Yliodroma, contemporains de ceux de Roumi. Le système de ces îles ne se trouve pas précise mentsur la ligne que nous avons tracée d'Athènes à Roumi ; niais sur une ligne parallèle dont le prolongement conduit à une seconde dépression de l'Eubée, de Hagia Sophia à Psakhna, parallèlement à celle d'Aliveri à Roumi. Aux systèmes des Pyrénées et des Alpes occidentales,, il faut joindre celui du Mont-Viso qui dessine l'extrémité de l'Attique vers le cap Colonne, la partie étroite de l'Eubée, entre Alivéri et Stoura, et probablement les chaînes principales qui traversent Pile de Kaki-Skala au mont Delphi. . Parmi les soulèvements plus récents, il en est un dirigé vers l'Est. q. q. degrés Nord. On l'observe dans la grande vallée de- la Béotie, dans les
SUR LA GRÈCE ET ,L'ILE dEURÉE.
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collines tertiaires de Thèbes; de chaque côté de cette vallée, dans les crêtes du Cythéron, dans les monts Ptoiis, aux promontoires de Skroponteri, dans les plissements et les accidents divers qui se rattachent aux canaux souterrains du lac Copaïs, enfin dans le massif situé entre le lac -tet. le, détroit d'Euripe. Ces,directions correspondent bien au système de fErymanthe de MM. Boblave et Virlet , que ces savants ont placé avec doute entre les deux derniers 'terrains tertiaires. D'un 'autre côté, ces directions se rapprochent de celles des Alpes principales, postérieures au terrain subapennin , et il nous semble qu'il y a tout-autant de raisons de rattacher ce grand pli à cette époque. Malheureusement, là vallée de Thèbes ne présente aucun terrain qu'Ion puisse avec certitude considérer comme sub-apennin, et nous n'avons,
dans toute cette région qu'un- seul lambeau,
qu'une discordance de stratification pourrait peutêtre faire placer à la base du troisième étage tertiaire. C'est le lignite d'Oropos. Nous ferons remarquer à cette occasion que
dans les bassins limités, dans le voisinage des montagnes secondaires, la séparation des divers étages tertiaires est souvent difficile , sinon impos-
sible, en l'absence de caractères zoologiques. En effet, les éléments qui les constituent sont identiques et il peut se faire que des poudingues polygéniques et des tufs calcaires, appartenant nonseulement aux divers étages tertiaires; mais même à des formations tout à 'fait modernes, aient été confondus.
Nous terminerons par un -mot sur quelquesunes des notations adoptées dans les signes conventionnels dela carte. Partant de l'hypothèse que