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DU MIDI DE L'ESPAGNE.
voies de transport, les travaux d'exploitation proprement dits et les moyens d'aérage. D va sans dire que la cheminée d'aérage ne figure pas invariablement dans toutes les exploitations: il m'a même semblé, qu'a développement égal de travaux intérieurs, les cheminées étaient bien plus rares dans le calcaire que dans le schiste, comme si le calcaire, avec ses crevasses, était plus perméable à l'air extérieur.
à des mines anciennes, actuellement inexploitées. Les puits sont à peu près circulaires , autant du moins que la cassure de la roche s'est prêtée à cette
Nulle part encore on n'a eu à pourvoir, dune Pas d'eaux à épuiser.
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MINES lir FONDERIES
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manière permanente, à l'épuisement des eaux.
Cette circonstance, si rare dans les mines, ferait sans cloute la joie du pieux et savant Buckland,
qui, dans sa géologie considérée au point de vue théologique , voit une bienfaisante attention de
Dieu pour l'homme jusque dans l'existence des failles. 1.1 serait difficile de trouver .un pays qui offrît moins de ressources que les montagnes du midi de l'Espagne pour lutter contre les eaux intérieures, de sorte que l'absence de cet. ennemi, le plus redoutable que le mineur connaisse, est assurément le plus grand avantage que l'exploi-
tant espagnol pouvait désirer avant d'entreprendre ses travaux. Mais il faut reconnaître, d'autre part, que la présence des eaux intérieures aurait exigé un système de travail complétement différent de celui qui a prévalu, et que cet autre système aurait eu, lui aussi, ses avantages pour l'exploitation, et surtout pour la préparation mécanique. Ou pénètre au sein des exploitations assez ordiOuvrage en rocher stCrile pour morement par des puits, quelquefois par des pénétrer dans la descenderies ; les galeries aboutissant au jour, inine.
sont d'une rareté telle , que je n'ai pas eu occasion d'en voir une seule dans les nombreuses
mines en activité que j'ai visitées. Les deux seules galeries au jour que j'ai rencontrées, appartiennent
forme qu'on n'a pas cherché à régulariser à la suite des coups de poudre. Les profondeurs de
ces puits atteignent jusqu'à loci mètres : celles de 4o à 6o mètres sont les plus communes. Le diamètre, indépendant de la profondeur, varie de t "1,o5 à i"',3o. Ces puits sont d'une verticalité douteuse, à parois nues et hérissées de saillies inégales. Sauf de très--rares exceptions, on .n'y voit ni boisages, ni échelles ,- ni manége, rien enfin de l'attirail ordinaire des puits de mine. La roche est habituellement assez solide sur-
tout clans le calcaire, pour n'avoir pas besoin d'être soutenue. Quant au reste, ce sont° dés moyens particuliers qui remplacent les dispositions généralement usitées ailleurs.
Le meuble capital , le seul engin, l'unique signe qui révèle au voyageur une exploitation de mine espagnole, est un treuil de forme particulière, établi à l'orifice du puits, sous un toit horizontal bas et n'ayant que quelques mètres carrés de surface. La descente dans ces puits de mines est à recommander aux amateurs d'impressions de voyage. Un tonzero , la tête ceinte d'un mouchoir de
couleur, et n'ayant, pour tout vêtement , qu'une chemise et un caleçon. blancs , vous fait passer la
cuisse dans une boucle qui forme chacune des extrémités du ca Ne d'extraction. Il vous met en main une lampe allumée ( lampe en terre le plus ordinairement, et quelquefois de forme antique ), et, pendant que,ses camarades retiennent les ma-