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MINES ET FONDERIES
cautions convenables. Il est à croire, du reste, que la consommation n'est pas moindre dans la Sierra
de Gador, où l'on fait usage de lampes plus dé-
fectueuses que celles de la Sierra Almagrera. Le croquis fig. i; PI. FI, représente ces dernières : elles sont en fêr-blanc. La consommation en outils est exagérée d'une quantité inconnue, par suite de cette circonstance qu'elle comprend les corbeilles et cribles nécessaires au transport souterrain et aux préparations mécaniques. La quantité de minerai journellement abattu
par un picador est variable, comme bien l'on pense, dans des limites moins étendues toutefois qu'on pourrait le croire. Ainsi j'ai vu, sur un état de 1842 , que 6o pi-
cadores produisaient journellement 800 arrobes de
minerai net. C'était à une époque où le minerai avait encore toute sa richesse et par suite sa plus grande ténacité (car il est à remarquer que, dans ce filon, ce sont les matières plombeuses qui sont les plus résistantes). Le produit journalier d'un picador était clone, à cette époque, de 13 arrobes 1/3 153 kilog. Sur la fin de 1844, 8o à 90 pica dores abattaient journellement 940 arrobes de minerai net, soit par picador i t 3/4 ou lo 1/2 arrobes, ou moyennement 128 kilog. Enfin, pour l'été de i85, époque de décadence prononcée dans la richesse du minerai, je trouve 18 arrobes 17/20 ou 217 kilog. pour produit journalier d'un
picador.
La moyenne de ces trois nombres est 166 ki-
logrammes.
Pour avoir le poids et par suite le volume du minerai brut correspondant, il faut ajouter les
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
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vaciaderos qui résultent du triage au jour et les polvos que le criblage sépare.
Or, comme on l'a vu dans la première partie de ces notes, on a vendu récemment ces résidus des préparations mécaniques, après avoir reconnu qu'ils étaient suffisamment riches pour être fondus; on a ainsi connu leur .poids. Le principal intéressé dans la mine r Observa-
cion m'a dit que, depuis l'origine, cette mine avait produit : 140.000 quintaux de vaciaderos et 140.000 quintaux de polvos.
280.000 quintaux de matières séparées du minerai net.
D'autre part, il résulte de différents renseignements que la production totale de l'Observacion, depuis l'origine jusqu'au mois d'août 1845, s'élève, au plus, à 400.000,quintaux. Les résidus de triage et de criblage représenteraient donc au moins -jo p. o/o de minerai net. En admettant ces données comme générales, il en résulterait que le produit
derabatage journalier, fait par un picador, peut être représenté par 282 kilog...le ne crois pas qu'en
volume, cette quantité de minerai brut corresponde à plus de i/to de mètre cube excavé. Ce chiffre parait singulièrement bas, eu égard à l'apparence du gîte. Peut-être cela tient-il au système d'exploitation suivi , dans lequel l'abatage en
foncées prédomine d'une manière tout à fait inusitée.
Quoi qu'il en soit, il résulterait de ce qui précède que rabotage de mètre cube de minerai exige moyennement to journées de picador. S'il en est ainsi, on peut établir le prix de rabatage du mètre cube de minerai comme suit :