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DESÇRIPTION DES FILONS
On peut croire que ce fait n'est point accidenla nature tel : car, dans nos filons , il n'est pas rare de voir
luVrearieantiornaspdp'oarl-t
avec
des roches versées.
ira- les changements de nature, en général, qui sur-
viennent dans la roche encaissante, correspondre à des changements d'allure. Si je ne me fais pas illusion, on a , de ce fait, un exemple, sur la plus grande échelle désirable , dans les variations qu'é-
prouve - la direction du filon de Huelgoat luimême.
Ces variations paraissent être assujetties à un ordre remarquable. Comme on fa vu, le filon se compose de cinq tronçons se faisant suite l'un à l'autre, sans interruption, mais caractérises; chacun par une direetion qui diffère de 20 .300-(1:: la direction du tronçon
contigu. Or, si l'on examine .sur le plan (Pl. ri,
fig. 8, en I , II, HI, IV et V) la position, le
nombre et la puissance des zones de terrain, au milieu desquelles le filon s'étend, on trouve, qu'en tenant compte de l'inclinaison des couches, elles
correspondent chacune à l'un des tronçons que j'ai signalés, c'est-à-dire que le filon change de direction en passant d'une zone à l'autre. Il serait difficile d'affirmer que cette correspon dance est parfaite. Les limites des différentes roches
encaissantes ne sont pas connues, dans l'intérieur de la mine, avec toute la précision désirable; cela pour deux raisons : 1° Ces roches ne sont que fort
rarement mises à nu, parce qu'il est habituellement inutile d'enlever en totalité le quartz qui forme le corps du filon ; 2° Les traverses, qui pourraient révéler la nature de la roche encaissante, se
trouvent rarement ouvertes en lieu convenable pour l'exploration des parties douteuses et, de plus, la reconnaissance du terrain, dans ces ou-
DES MINES DE POULLAOUE N.
413 vrages de peu d'étendue, est soumise à toutes les chances d'incertitude que présenteraient, même au jour, des échantillons de roches en partie décomposées ou modifiées, telles que celles qui constituent les zones 117 HI et 1V.
C'est à la zone n° III que s'applique particulièrement l'incertitude dont il s'agit. Assez nettement distincte, au jour, des zones qui l'avoisinent, et affectant une allure nettement déterminée dans l'étendue de la région qui nous intéresse, cette zone se montre plus complexe dans la profondeur et plus confusément caractérisée.
C'est ainsi que M. D ufrénoy a pu n'attribuer à la roche verte, qui forme le trait saillant de ce
groupe, qu'une puissance de 4o mètres, à la hauteur de la galerie des tirants 09 (voir le plan et le profil), tandis qu'au douzième niveau, nous avons eu occasion, dans ces dernières années, de reconnaître la même roche, avec ses caractères les plus tranchés, sur une étendue presque quintuple, mesurée d'un même côté du filon. Pour ces différentes raisons, je serais donc porté à penser que, relativement à la question qui nous
occupe et à défaut d'explorations souterraines
suffisantes la manière d'être des roches prises au jour, dans leur allure générale, doit être consi-
dérée de préférence à quelques observations sans suite et sans étendue, faites dans l'intérieur de la mine. Les observations de ce genre laisseraient la ques-
tion indécise. Celles auxquelles j'ai recours semblent, la résoudre dans-le sens que j'ai indiqué. Le tronçon le plus important des cinq que je Direction 113,h uéue de la distingue, a une direction qui parait être sensi- ri!a°sst Tome X, 1846. 27 rtekl.
s.