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tiÉSCUPTIOist DES FILONS
sante, de là déviation d ioo mètres qu'éprOtiVe le filon principal -pour venir rejoindre à l'Est le filon de la Vieille-Mine : elle rectifierait en même temps l'alignement général du filon, qu'on pourrait alors considérer comme étant tout d'une venue, en ne voyant dans la partie la plus importante sous le rapport du produit, qu'une déviation accidenielle, la ,résultante de deux cassures dirigées, l'une comme le méridien magnétique, l'autre comme le filon Saint-Charles. Quoi qu'il en soit de cette hypothèse,-des- accidents aussi considérables sont faits pour mettre de la perturbation dans les effets qui peuvent être dus à d'autres causes, et, quand on se rappelle la relation assez nette qui paraît exister à Huelgoat entre la disposition des massifs métallifères et celle des couches encaissantes ; quand on remarque qu'a Poullaouen , dans toute l'étendue du filon, les limites latérales des massifs exploités ne diffèrent , d'une manière tranchée, de la pente
des couches encaissantes que, dans les régions compliquées de veines multiples très-développées,
on est porté à admettre qu'en plus d'un point la complication de la cassure a pu, dans cette mine, dissimuler l'influence enrichissante, soit de la direction relative du filon, soif de la nature des roches encaissantes.
D'autre part, il faut reconnaître qu'en voyant le filon principal de Poullaouen , habituellement
caractérisé par des veines multiples, d'autant plus nombreuses et plus développées que le minerai est plus abondant, en se rappelant que le filon Saint-Charles n'a donné une quantité appréciable
de minerai que dans une région tourmentée et à allure irrégulière, en considérant que les filons de
DES IVITNES DE POULLAOUEN.
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la Vieille-Mine et de Laboulaye, plus réguliers et plus étendus peut-être que le filon Pincipiil, sont à peu près Stériles partout où ils sont indépendants d'autres veines, on se demande si la rencontre de plusieurs cassures n'est pas la condi-
tion essentielle de la présence du minerai dans les filons du groupe central. Tout ce qu'on peut répondre, c'est que l'influence enrichissante qu'on serait disposé à attribuer aux croisements de vei-
nes, parait être assujettie à certaines conditions, d'où dépend la quantité de l'enrichissement, et qui m'échappent. Ainsi, à ne tenir compte que de la direction et du nombre des cassures qui concourent en un même point, on trouverait sur le plan, au Sud du
puits Knig, une région comparable en tout
point à la région qui a été si productive aux environs du puits Sainte-Barbe. Les éléments des
trois directions principales s'y retrouvent ; je les ai indiquées en x,y ,z (fig. 6). Néanmoins, cette région n'a été que médiocrement riche.Toutefois, l'influence du croisement des trois systèmes de cassure a été assez grande pour avoir donné lieu de part et d'autre à une distribution de minerai compléte-
ment semblable. Qu'on remarque en effei l'identité de forme des deux groupes métallifères des puits Sainte-Barbe et Knig. Sans compter la Faille, dont le passage au milieu de l'un et de l'autre groupe n'est peut-être qu'accidentel, il n'est pas jusqu'au petit satellite du gros massi f deSa i nteBarbe, connu sous le nom de petite colonne (voir le profil, fig. en b,C) qui n'ait son représentant au Nord du massif du puits Knig en b4c. Ces deux groupes ne semblent différer essentiellement qu'en ce que l'un n'est que la miniature de l'autre.