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MINES ET :USINE A ZINC 474 om,go d'épaisseur : elle est divisée en deux veines
par un lit de schistes noirs de quelques centimètres. La veine supérieure a o-,25 ; elle donne
un charbon très-friable. La veine inférieure est
plus puissante et son charbon plus dur; elle donne Io p. o/o de gros. La houille de Gross-Kohl est de l'espèce demi-e-grasse, très-flambante et peu pyriteuse. La seconde couche en remontant est SplisS , puissante de o'n,3o à o'n,35. Elle est séparée de. Gross-Kohl par 5 lachter (10'40 ) de schistes
elle ne peut fournir que du charbon menu et de qualité inférieure, étant divisée en trois veines par deux lits fort minces d'argile. La troisième couche, &de, séparée de Spliss par 27 mètres de schistes et grès, a une puissance variable de o.',3 t à om,37, sans lit d'argile. Cette houille est assez dure, de bonne qualité, demigrasse : le procédé d'abattage par havage sous la couche permet d'obtenir une assez forte proportion de gros. Les quatrième et cinquième couches, Jiiliche et Breitgang, n'ont que quelques pouces de puissance et sont inexploitables. Il eu est de même de la sixième couche, Klein-Kohl, reconnue audessous de Gross-Kohl.
Le terrain est coupé par plusieurs failles : la plus importante, à peu près au centre de la concession, est dirigée du Sud au Nord magnétique et plonge vers l'Ouest sous un angle d'environ 75°. Cette fente a été accompagnée d'un glissement du
toit sur le fmur. Le toit, ou la partie située à
l'ouest, a été abaissé de 6o mètres. Sans cet accident, une bonne partie des couches se trouverait
à une plus grande profondeur, mais on aurait
475 peut-être dans la partie est du bassin de la JamesDE STOLBERC, , PRÈS AIX-LACHAPELLE.
Grube quelques-unes. des couches exploitées à Eschweiler, et qui sont supérieures à celles de Stolberg.
Il est à remarquer que la direction. de cette faille est à peu près celle de plusieurs vallées étroites des environs, et des bouleversements du terrain anthraxifère, auxquels correspondent presque. tous les amas zinCifères de la Prusse rhénane et de la Belgique.
La houille a été exploitée fort anciennement aux affleurements, par des puits très-voisins, et de la même manière que les amas de minerais de plomb et de zinc. Ce système est encore suivi en Belgique, près de Charleroy, pour l'exploitation du minerai de fer. La concession de la houillère a été primitivement accordée à des particuliers par Napoléon les Prussiens, devenus les maîtres du pays, ont maintenu la concession. Toutefois, les travaux d'exploitation n'ont été poussés activement que depuis quelques années par J. Cockerill , et maintenant par la société française. Deux puits servent à l'extraction : James , près
de la grande verrerie belge, profond de 56 lachter ou i 17 mètres; Amalia (à 780 mètres à l'Ouest de ,James), profond de 42 lachter 87"1,35. Deux autres puits sont affectés à l'épuisement. Sur le plus ancien, bure Caroline, est placée une machine à vapeur à double effet et à balancier, de la force de 8o chevaux ; elle ne sert plus maintenant que comme machine de secours. L'épuise-. ment se fait ordinairementpar le puitsWelsheim, profond de 84 lachter 175'12,56, sur lequel
Puits.