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MINES ET 'USINE A ZINC 490 mouvement est parallèle à celui de la tige du piston, et par des contre-poids qui maintiennent les axes et les soupapes dans des positions déterminées. Les mouvements sont régularisés par une cataracte à air ; elle consiste en un cylindre en fonte, dans lequel se meut un piston soulevé par un taquet fixé à la tige de la pompe alimentaire.
Dans le mouvement ascensionnel le cylindre se remplit d'air qui entre par une soupape latérale. Pendant que la maîtresse-tige descend et fait monter l'eau , le piston de la cataracte deScend librement ; son mouvement, que tend à accélérer un poids dont il est chargé, est ralenti par la résistance de l'air contenu dans le cylindre, et qui ne peut sortir que par un robinet inférieur, dont
on peut à volonté faire varier l'ouverture. La tige du piston de la cataracte agit sur l'axe de
.la soupape d'équilibre. Cette soupape reste ouverte jusqu'à ce que le piston de hi cataracte soit arrivé au bas du cylnidre ; en ce moment l'axe obéit à son contre-poids et ferme la soupape, en dégageant les deux autres axes, dont les contrepoids tendent à maintenir les soupapes ouvertes, mais qui étaient maintenus par des roues d'arrêt fixées aux extrémités des trois axes. La vapeur peut
alors agir pour relever la maîtresse-tige jusqu'à ce que les taquets de la tige de la pompe à air viennent agir sur les manettes , ouvrir l'équilibre et réengager les cames d'arrêt, en fermant l'admission et le condenseur. La maîtresse-tige descend alors, et le piston de la cataracte, soulevé d'abord jusqu'à une certaine hauteur, redescend ensuite plus lentement que la maîtresse-tige. La cataracte régularise le mouvement en mainpuent la soupape d'équilibre ouverte pendant un
DE STOLBERG, PRÈS Aix-LA-CMAPELLE.
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temps constant, mais qu'on peut diminuer ou .augmenter enfaisant varier l'ouverture du robinet de sortie de l'air. Cette cataracte est moins bonne que les cataractes à eau. Les fuites d'air sont fréquentes, et l'attention du mécanicien doit être constante.
L'eau est élevée d'une profbndeur de 175 mètres. Une grande partie sert au condenseur et aux chaudières. Le volume d'eau élevée est ordinairement de 3m. cu".,50 par minute. Ce travail répond à une force utile de 136 chevaux et à 6 levées par minute. Les chaudières consomment en vingtquatre heures 15o scheffel ou 75 quintaux ruétriques, ou 2.k,3o par cheval utile et par heure. C'est une consommation assez faible; la houille
brûlée est du Menu de qualité inférieure, et la machirie ne travaille qu'a la moitié de sa puissance.
Personnel. L'administration comprend directeur ou ingénieur de la houillère 2 commis principaux et 2 Commis en sousordre; steiger, maître mineur ; Le nombre de ouvriers est d.e 45o. Considérations éC0710Miques. L'usine con-
somme environ le tiers de la houille extraite, principalement le menu et le charbon de qualité inférieure, bien que toujours très-flambant. Dans les comptes de -la houillère, on considère cette houille comme vendue au même prix que celle
livrée aux étrangers.
Je donnerai la production et les consommations pendant le premier trimestre de 1845. Les nombres qui se rapporteraient au premier trimestre de 1846 seraient peu différents.