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MINES ET USINE A ZINC
bâtiments; il offre pour les scories et autres matières stériles des décharges qui suffiront pendant un
très-grand nombre d'années; l'usine est tout à fait voisine du puits d'extraction de la houillère. Les fumées abondantes n'incommodent aucunement les habitants de Stolberg. Ces fumées n'ont, du reste, rien de nuisible, car les bouleaux du bois qui est en contact aVelausine, vers Aix-la Chapelle,
sont toujours aussi verts que les arbres plus éloignés et ne paraissent pas souffrir. On a adopté la méthode silésienne un peu modifiée. Cette méthode est préférable à celle dite liégeoise' dans les circonstances dans lesquelles l'usine se trouve placée : à cause du minerai, pauvre et assez réfractaire la méthode silésienne épuise plus complétement le minerai ;.2° à cause
de l'éloignement de la terre Kractaire et du bas - prix du combustible : dans le procédé silésien on
consomme moins de terre réfractaire, mais plus de houille que dans la méthode liégeoise. L'usine de Stolberg comprend 54 fours adossés .deux à deux, avec une cheminée pour 2 fours. La cuisson des moufles, la calcination de la calamine et la fonte du zinc brut en lingots, t:ont f'aites moyen des flammes perdues des fours de réduction et dans des; compartiments de ces fours. A Steinfürtchen , près de Combacher-Mühle , la société possède une petite usine de 4 fours avec leurs accessoires , maison d'habitation, -ateliers pour les terres réfractaires et magasins. Je décrirai successivement
10 La préparation des terres réfractaires ; la confection des moufles, bottes et pots, briques de foyers, etc.
DE sTOLBERG , PRÈS AIX-LA-CHAPELLE.
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2' Les fours de réduction et l'élaboration du minerai, donnant le zinc brut en lingots; 30 La seconde fusion du zinc et le laminage.
Confe ction des moufles, bottes oots, briques
de foyers, etc.
Pour les bottes, les pots, les briques ordinaires, on emploie l'argile jaune, qui se trouve presque partout aux environs à la surface du sol, sur une assez grande épaisseur: Pour les moufles, les briques de foyers et les briques réfractaires, on se
Matières
premières.
sert d'arciile d'Anciennes achetée à la maison Pas-
tor-Bertrand. Les briques réfractaires pour les
voûtes et parois des fours sont ordinairement achetées toutes faites à la même maison , au prix de 20 fr. les 1000 kilog.; pour avoir le prix de revient à Stolberg il faut encore ajouter 14. francs pour frais de transport d'Andennes à l'usine. On emploie plusieurs espèces de terres réfractaires; celles de Maizerouille, Tahier, Mozet , Haltinne, dont les compositions sont données dans le mémoire de MM. Piot et Murailhe sur la fabrication du zinc en Belgique ( Annales des mines, 4e série, tome V, page 207). La terre .de Maizerouille est considérée comme la meilleure et la plus réfractaire; elle contient une forte proportion d'alumine (33 pour too). Elle coûte 18 fr. les i.000 kilog. rendue sur les bords de la Meuse; la terre de haltinne est la moins réfractaire, elle renferme de la magnésie la première qualité est achetée 12 fr. les 1.000kil. En tenant compte de 14 fr. de transport des bords de la Meuse à l'usine, le prix de revient de la terre réfractaire à Stolberg est de 26 à 32 francs les 1.000 kil.
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