Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 270]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

542

ÈT LSIXE A ZINC;

L4 différence en faveur de Stolberg est de 91,141. Si on prend les frais d'élaboration rappor-

tés à 1,000 kil, de zinc brut obtenu, ce qui revient à faire abstraction de la différence de richesse des minerais, on a fr.

Pour Stolberg Pour la Vieille-Montagne.

195,235 160,430

L'avantage est pour cette dernière usine; mais

il provient de la supériorité du minerai traité, et non de la méthode employée. Le tableau précédent montre que la principale différence entre les deux méthodes provient de la terre réfractaire, dont la consommation est bien plus forte dans la méthode liégeoise que dans la méthode suivie à

Stolberg. La main-d'uvre est à peu près la même, et la différence de consommation de

houille est en partie compensée par la qualité supérieure employée dans les fours liégeois. Pour tenir compte des frais généraux dans le prix de revient du zinc , il faudrait entrer dans quelques détails sur la constitution de la société, les conditions auxquelles les usines et les mines ont été acquises , l'augmentation de leur valeur par suite des grands travaux exécutés, des nouvelles machines installées, etc. Je ne donnerai pas

de détail de ces frais: généraux qui montent à ioo fr. environ par tonne de zinc. En considérant seulement les frais spéciaux, le prix de revient de 1,000 kilogr. de zinc brut est de 267,94. La production de l'année 1845 a été de 3.000 tonnes; elle ne sera pas notablement plus forte en

1846; mais quand les amas. de Diepelincluen Saint-Severin, Wolsgrube, etc., seront en exploi-

543

DE STOLBERG, PRÈS A1X-LA-CHAPELLE.

tation , le nombre des fours sera beaucoup aug-

menté, et la production au moins doublée. Laminage du zinc. Tout le zinc brut est laminé, soit à Stolberg, soit en France, à Thierceville. A Stol berg , on lamine le zinc pour la consommation locale ; et à Thierceville , le zinc vendu

à Paris. Je décrirai le laminage à Stolberg. Le zinc est amené des fours de réduction en lingots pesant 4o kil, Il est soumis à deux opérations, la seconde fusion , le laminage t" Le zinc brut est fondu dans un four à réverbère, et coulé en lingots, qui sont immédiatement dégrossis au laminoir; 20 Les plaques , coupées aux cisailles, sont réchauffées par paquets de 8o kil., et passées entre les cylindres, entre lesquels elles reçoivent leurs dimensions ; les bords sont ensuite rognés au moyen de cisai 11 es.

L'atelier comprend Un train de cylindres mus par une machine de

Matériel.

45 chevaux ;

Deux fours pour la seconde fusion du zinc; Un four pour réchauffer les paquets ; Une paire de cisailles pour les plaques ébauchées; Des cisailles pour les feuilles laminées. -

La machine à vapeur est en même temps le moteur du broyage et du pétrissage des terres. Ces fours à réverbère sont disposés de manière Fours de seà donner une température peu élevée, et à sous- "ride fu'iu. traire le zinc maintenu eri fusion tranquille à l'action des courants gazeux de la chauffe et de 14

porte de travail à la cheminée. Les dimensions