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MINES ET USINE A ZINC
dans les verreries pour réchauffer et laisser refroidir lentement les pièces fabriquées, chauffé par les flammes perdites des fours de seconde fusion. La sole du four, très-allongée , est inclinée; elle est formée par trois bandes ou patins en fer parallèles, sur lesquels glissent les paquets , et
autour desquels circulent les gaz , qui se rendent à la cheminée par deux rampants aux deux extrémités du four. Les gaz arrivent près du plus bas de la sole. Deux portes à charnières aux deux extrémités, servent pour l'introduction et la sortie des paquets ; Une crémaillère à la partie supérieure, permet de les faire glisser sur les patins. La lon-
gueur du four est 6 mètres, et il peut contenir sept paquets. Machine
à vapeur.
La machine>à vapeur du laminoir est de la
force de 45 chevaux, à cylindre vertical et balancier. La bielle transmet le mouvement par un engrenage à roues dentées égales à l'axe du cylindre inférieur, et cet axe à celui du volant par un engrenage composé d'une roue dentée et d'un pignon. De cette disposition il résulte que le cylindre inférieur du laminoir fait par minute un nombre de tours égal au nombre de coups du piston de la machine à vapeur, et que l'arbre du volant en fait un
plus grand nombre. La vitesse ordinaire, qu'on cherche à rendre constante, est de 20 tours pour le cylindre et 90 tours pour le volant. L'anneau
du volant à o", 17 de jante et Orn,20 de hauteur
son diamètre est de 4-, 20; son poids, de 9.000 kil. 1.1 est lié au moyeu par six rayons. La transmission du mouvement au cylindre inférieur, et la disposition des grosses cisailles pour les plaques ébauchées, sont celles usitées ordinairement dans les forges à l'anglaise.
DE STOLBERC-, PRÉS AIX-LA-CHAPELLE.
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Le cylindre inférieur seul reçoit le mouvement de la machine ; le cylindre supérieur tourne en sens inverse par le frottement. Tous deux sont en fonte cOulée en coquille; la surface et les touril-
lons sont travaillés au tour. Les cylindres ont 0m,50 de diamètre et 1m,30 de longueur. Les tourillons ont orn,32 de diamètre. Chaque cylindre pèse 2.400 kil. ,et a coûté t .200 fr. En France ce prix aurait été double. Les tourillons sont maintenus par des coussinets' entre les montants en fonte, dont la section est à pu près de 1.000 centimètres Carrés. Les deux montants d'une même extrémité sont réunis à la partie supérieure par une traverse en fonte, renflée au milieu el taraudée en écrou. Une vis verticale,
à filet carré, passe dans l'écrou et sert à fixer l'écartement des cylindres. Une plaque de zinc, épaisse de on', o t, interposée entre l'extrémité de la vis et le coussinet, amortit les chocs.
La tête de la vis porte une roue dentée horizontale engrenant avec un pignon porté par les traverses longitudinales qui réunissent les deux systèmes de montants. Le pignon est manoeuvré par le chef lamineur au moyen de quatre bras à poignée fixés à l'axe. Cette disposition très-simple donne beaucoup
de régularité au laminage, en rendant égaux les écartements des cylindres aux deux extrémités. Pour soutenir les feuilles de zinc pendant le laminage, deux châssis composés de barres de fer sont disposés de part et d'autre du cylindre inférieur et presque à la hauteur de son arête supérieure. Les cisailles pour couper les bords des feuilles laminées présentent une disposition simple et in-
Cisailles.