Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 318]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

Lavage.

Balayage.

PRÉPARATION MÉCANIQUE 634 ou cuves .rectangulaires (schmundkasten, kieskasten et schlichkasten), qu'il est facile de mettre successivement en communication avec la partie inférieure de /a table au moyen d'une large planche munie de rebords.) 2° Le lavage (das lautern).

On arrête l'écoulement de la triibe et l'on fait couler sur la table un filet d'eau pure au moyen d'un robinet particulier. L'ouvrier promène alors à quelquefois et de bas en haut, sur la table, un très-léger râble en bois (kiste). Cette opération a pour but de bien mettre chaque particule en contact avec le courant d'eau. Les matières entraînées par le courant sont reçues à la partie inférieure de la table dans la cuve aux pyrites 3' Le balayage (das abkehren). On augmente un peu le courant d'eau pure, puis on balaye soigneusement de haut en bas avec une brosse ou balai en crin tout ce qui s'est déposé sur la table. Le schlich arrivant ainsi à la partie inférieure de la table est reçu dans la cuve aux schl ichs.

Un seul jeune homme peut aisément desservir et durée d'une deux tables. Chaque lavage complet dure à peu opération. Service d es tables

Produits du lavage.

près de 12 à 15 minutes, Le dépôt de la caisse aux boues est rejeté à la

rivière, ou quelquefois soumis à un nouveau

lavage. Le dépôt de la caisse aux pyrites est toujours repassé sur la table dans un lavage particulier, puis livré comme schlich pyriteux. Le dépôt de la caisse aux schlichs est immédiatement mis à part pour la fonderie. Il nous reste maintenant à nous occuper de la Concentration et lavage des concentration et du. lavage des schlichs aurifères schlichs auriféUS. qui proviennent des cuves dans lesquelles on a

635

A SCHEMNITZ (BASSE-HONGRIE).

lavé les toiles (Vo. plus haut , pag. 618). Ce travail est très-délicat et s'opère au moyen du or ( goldliitte ) et de l'augette à main caisson (sichertrog ou scheidetrog,).

J'ai représenté en élévation et plan (PI. XIII, Cm

à or.

fig. 8 et 9) le caisson à or de l'une des laveries de Rybnik. Il est disposé partout à peu près de même et présente l'aspect d'un large canal incliné ouvert par le haut, et ayant une longueur de 4 mètres sur une largeur intérieure de on',56 avec une inclinaison de 29 pour o/o. Les trois parois verticales sont clouées contre le fond et ont une hauteur de o'",3o. Sur toute la surface supérieure de la plan-

che qui forme le fonds du canal, on a pratiqué avec la pointe d'un couteau deux systèmes de raies parallèles et très-rapprochées faisant un angle dé

45° avec la perpendiculaire menée de l'une des parois verticales à l'autre. A 0",20 de l'extrémité supérieure du caisson est fixé un petit barrage h. (laiiterwassertheilleiste), formant derrière lui un espace libre où il est facile de régler, au moyen d'un robinet, le niveau de l'eau de manière à ce qu'elle vienne se déverser en plus ou moins grande

quantité sur les schlichs placés en s. Le fond du caisson doit être calé bien horizontalement suivant sa largeur sur la charpente qui le supporte. L'ouvrier marche sur la planche in. Les trois compartiments rectangulaires a, c, d, placés sur le sol de

l'atelier, sont destinés à recevoir les produits du lavage.

Le travail est conduit à peu près de la même manière que sur les tables jumelles. Nous avons

aussi ici un chargement de la table, un lavage proprement dit et un balayage.

Tome X, 1846.

4.'

Conduite du travail.