Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 41]

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Labyrinthe.

Schlich gros. Schlich fin.

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plus rapproché de la caisse, imprime à celle-ci, à chaque four, par l'intermédiaire de leviers articulés, une secousse qui fait tomber peu à peu le minerai dans l'auge. Les eaux sortant des trois auges se rendent par un canal sur une grille qui arrête les gros morceaux et à laquelle on imprime des secousses par un levier horizontal au moyen. d'une came portée par l'arbre même du bocard. Les eaux boueuses qui traversent la grille sont reçues dans une série de plusieurs canaux à pente douce, où les matières en suspension se déposent par ordre de grosseur et de densité. Dans le premier canal placé auprès de la grille, on trouve deux espèces de schlichs. Le schlich gros a qui se dépose sous la grillu, à la tête du canal. Le schlich fin 0:1 qui se dépose à l'extrémité opposée. Ce canal a l',00 de long, 0-,30 de large, 0rn,30 de profondeur.

Un canal amène dans les trois bassins suivants les eaux chargées des particules plus fines. Ces bassins ont chacun V11 70 de long, 0111,30 de large,

Or",40 de profondeur.

On appelle poch-schlamm (boues de bocard) Poch-schlamrn. les matières qui s'y déposent. Les eaux passent ensuite dans un canal où se Sumpf n. 1. dépose le sumpf n° ï , et qui a 14-,00 de long,

0',30 de large,

0',40 de profondeur.

DE ii.ETCHEN'STEIN (SILÉSIE).

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Enfin, les eaux passent successivement dans un sixième canal, où se dépose le sitinpf n° ; dans les septième et huitième canaux et dans un pre-

mier bassin de dépôt, où se déposent le sumpf n° 3; puis clans un dernier bassin de dépôt, qui donne le sumpfre 4 au sortir de ce dernier bassin

Sumpf n° 2.

Sunmf n° 3. Sumpf n. 4.

elles retournent à la rivière. Les sixième, septième et huitième canaux ont ,

3'1,00 de long, 0111,30 de large,

0",40 de profondeur.

Les deux basssins de dépôt ont 2m,00 de long,

1',50 de large,

1'1,20 de profondeur.

Le schlich gros e est lavé sur une table à secousses qui a 1'1,50 de long,

o,81 de large. Cette table est suspendue par des chaînes à quatre poteaux verticaux placés aux angles. On peut faire varier à volonté son inclinaison, en fixant

les deux chaînes de la tête entre des dents différentes des poignées. On imprime les secousses à l'aide d'un levier coudé dont l'extrémité inférieure

pousse contre la tête de la table, à des inter-

valles de temps égaux, une tige maintenue horizontale entre des prisons. On produit ainsi des vibrations qui mettent en mouvement les matières chargées et facilitent leur séparation d'après l'ordre de pesanteur spécifique. L'ouvrier met avec une pelle une certaine quantité de schlieh neuf à

la tête de la table, sur laquelle tombe un peu

Lavage duschlich gros«.