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EXPLOSION tinpf CYLINDRE A AIR COMPRIMÉ
constitue le sas à air, a pu éprouver ? Le thermomètre, pendant les mois de novembre et de décembre, est descendit jtisqu'à to degrés centi-
grades ; on peut admettre comme température
maximum Io degrés; ce serait une variation totale de 20 degrés. Or, d'après les expériences de Laplace et de Lavoisier, la dilatation linéaire du fer est de :0"o_ de sa longueur par degré centigrade. C'est aonc pour 20 degrés un peu moins de e' de millimètre pour i mètre; et comme le sas a 3rn,6o de hauteur, cela fait une dilatation totale de moins de t
Si au lieu de considérer la dilatation absolue du cylindre extérieur de tôle, nous cherchions la dilatation relative, c'est-à-dire l'excès de sa dilata-
tion sur celle du tuvan en fonte reliant les deux bases du sas, nous trouverions un chiffre bien plus petit encore; car la dilatation de la fonte est, par degré, de '0`0"0,0 , c'est-à-dire qu'elle ne diffère que de 7=o- environ de celle du fer.
On peut également faire une très-sérieuse objection à la déformation indiquée comme due à la
pression exercée sur le couvercle du dehors au dedans, laquelle aurait énervé la fonte et aurait agi principalement sur tout le pourtour du couvercle, à sa jonction à angle droit avec l'anneau de fonte coulé de toute pièce avec lui. Cette pression a dei être en effet constamment contre-balancée par la
poussée extérieure des massifs et des sommiers, exercée au moyen de quatre poussards en bois agissant sur le couvercle en quatre points déterminant un rectangle de i mètre sur ,4o out"',5o de côté. Je pense qu'il y q lieu de rechercher dans un antre ordre de considérations la cause de, l'accident arrivé à favaleresse la Naville; et je spis très-euclin à la trouver dans le fait d'un mouvement tout
A POPÇIIY (NPRD).
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d'une pièce qui se serait produit dans les massifs. en maçonnerie supportant les sommiers et la machine à traction directe, mouvement descensionnel vertical , peu considérable sans doute , mais suffisant toutefois pour que la très-grande partie du poids de cette maçonnerie, des sommiçrs, des
Ferrures, de la machine enfin, lequel ne peut être évalué à moins de ï 6o.000 kilogrammes, portât sur le couverele par l'intermédiaire des quatre poussards. Cette surcharge aurait déter-:
miné les fentes du couvercle telles qu'elles ont été figurées et expliquées par M. Comte. Ces fractures
une fois produites, la pression de l'air intérieur agissant sur les segments, les aurait détachés de l'anneau auquel ils tenaient et projetés. Cette explication me semble rendre parfaitement compte des faits tels qu'ils se sont produits. Elle était venue d'abord à la pensée de M. Comte qui ne s'y est pas arrêté et a cru trouver ailleurs la pause vé, ritable de l'explosion. il est bien vrai que la don-
née principale de cette explication, un mouvement descensionnel des piliers, n'a pu être constatée ; la maçonnerie n'est in fendillée ni dérangée à l'oeil. Mais la maçonnerie est sans doute descendue verticalement, et comme il n'est pas nécessaire que le mouvement descensionnel ait été bien eopsidérable pont' que les effets dont je viens de parler §e soient produits, ils peuvent dès lors ne pas avoir laissé de trace bien apparente. Un fait certain c'est que le lit de béton (.1 !:e,40 d'épaisseur qui supportait la maçonnerie reposait sur une couche de marne sableuse très-peu L'accident est arrivé le 20 décembre au moment
où, après plusieurs jours d'un froid intense qui avait amené le thermomètre à 8 ou 0 degrés sous o, le dégel s'était fortement prononcé. Ya-t-il une relation entre cette circonstance et le fait de