Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 161]

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CHEMINS DE FER ANGLAIS.

ARTICLES DE MESSAGERIES.

pool, par exemple; il les appelle lentement à haute et intelligible voix, les numérote en gros chiffres avec un crayon rouge (le premier numéro d'ordre, qui recommence à chaque train, lui ayant été indiqué par' le delk enregistrant) et les pèse. Il prononce donc aussi distinctement que possible le nu-

cisément la rapidité du recouvrement, sauf ensuite au commis d'arrivée à se faire créditer par le ren-

méro de l'article, sa nceture, le nom du destinataire (on n'écrit ni le poids, ni le nom de l'expéditeur), la somme à payer ou le port pc9,é, ou le débours. Pendant que le premier porter parle, un clerk enregistre et un autre fait la feuille de route. Le second porter colle des étiquettes pré-

extrait des totaux qu'ils ont reçus des dres , diverses stations, et des totaux qu'ils ont expédiés.

parées à l'avance par un jeune commis qui se trouve à portée, et indiquant si le port est payé ou si le destinataire a à le payer. Enfin, le troisième

Rapidité d'expédition.

porter prend les paquets enregistrés et étiquetés et les place dans le fourgon à messageries (parcel's van) affecté au lieu pour lequel ils sont destinés. Ce procédé est très-rapide et les commis, qui ont une très-grande habitude, suivent la parole du

porter appelant, sans presque jamais s'arrêter; j'ai vu ainsi recevoir, vérifier, numéroter, enregistrer, facturer, et classer dans les fourgons io6o

paquets en I h. 1/2 environ. Les fourgons à messageries pouvant venir se placer derrière les deux bureaux de départ et d'arrivée, sans obliger les porters à aucun transport, facilitent beaucoup les opérations d'expédition et de réception des articles. (Voir le plan, Pl. 17111, ,fig. 1.) Le bureau d'arrivée est débité de la valeur de

tous les articles qui lui ont été expédiés, et doit en envoyer le montant lors même qu'il n'en aurait pas fait le recouvrement : cela excite pré-

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voi au bureau expéditeur des articles dont il ne pourrait recouvrer le port. Chaque bureau d'arrivée et chaque bureau de départ envoient tous les jours au contrôle, à Lon-

L'extrait des articles reçus est accompagné des feuilles de routes (zuqy bills) qui ont été envoyées par les bureaux expéditeurs. hebOutre l'extrait journalier, /es bureaux envoient Résumés ires encore à certain jour fixe un extrait hebdomadaire pd rrn taotles f ba lut '-

sous une forme très-condensée ; c'est d'ailleurs reaux bles. une mesure générale pour toutes les branches du revenu. Ces extraits hebdomadaires ont l'avantage de faire faire aux employés comptables un examen de leur situation personnelle et facilitent le contrôle dans son résumé général du trafic pour

compta-

chaque semaine.

L'ensemble de toutes les écritures est fort simple ; elles se bornent au nécessaire, et c'est précisément cette simplicité, d'ailleurs très-effi-

cace, qui explique pourquoi le contrôle, avec un très-petit nombre d'employés, peut suffire à des vérifications très-nombreuses et portant sur des valeurs très-considérables. Bureaux des Dans les provinces, le parcel's office est natu- stattons de prorellement organisé sur des proportions beaucoup vinee. moindres qu'a Londres, et ne sera peut-être pas inutile de compléter ce qui précède par l'exposé de ce qui se passe à Liverpool. Dans cette ville, le service des paquets ou arti-- de Bjvreearpuool. des de messageries (parcels) est divisé ainsi : un