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468 cette classe, suivant la température à laquelle ils ont cristallisé, nous porte à croire qu'un examen
plus attentif de l'influence de la température de cristallisation fera disparaître une partie de ces exceptions, et permettra d'expliquer la plupart des différences qu'on observe dans les résultats obtenus par les divers chimistes qui ont étudié les sels qui nous occupent aujourd'hui.
EXTRAITS.
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18. Note sur /'ARSÉNIATE D'AMMONIAQUE et de MAG-NÉSIE, correspondant au PHOSPHATE des mêmes
hases; par M. Levol. (Ann. de Ch., t. XVII, p. 501.) On sait que le précipité obtenu en versant un
phosphate soluble dans une solution ammoniacale d'un sel de magnésie est un phosphate tribasique dont la formule est : P05, 2111g0, AzI140
17. Faits pour servir à l'histoire des NITRATES et
des NITRITES ; par M. Gerhardt. (Ann. de Ch.,
t. XVIII, p. 178.) L'auteur conclut de ses expériences 1° Que la composition assignée par M. Graham au sous-nitrate de cuivre n'est pas exacte, mais doit se représenter par Az05, 4CuO, 3H0. 20 Que le nombre des sous-nitrates de plomb n'est pas aussi grand qu'on l'admet et qu'il n'existe que deux sous-nitrates bien déterminés et cristallisables
Az05, 2Pb0, HO et Az05, 4Pb0, 3110. On obtient le premier en faisant bouillir le nitrate neutre avec de la litharge et laissant refroidir la liqueur bouillante. On obtient le nitrate quadribasique en précipitant le nitrate neutre par un excès d'ammoniaque , puis lavant le précipité à
l'eau bouillante pour dissoudre le nitrate bibasique
que l'ammoniaque précipite en même temps. Le nitrate quadri basique est insoluble et reste comme résidu.
9110. M. Levol a constaté que l'acide arsénique donnait, dans les mêmes circonstances, un arséniate ammoniaco-magnésien, tout à fait insoluble dans l'eau ammoniacale et dont la composition est entièrement semblable à celle du phosphate. Par la calcination il laisse un sel As05, 2340. M. Levol pense qu'on peut utiliser la production de ce sel dans quelques cas d'analyse, notamment
dans la séparation des acides arsénique et arsénieux. Il conseille de plus l'emploi des sels am-. moniaco-magnésiens solubles comme antidote de
l'acide arsénique.
39. Sur une nouvelle méthode pour doser l'ARSENIC dans les métaux et leurs alliages; par M. A. Levol. (Ann. de Ch., t. XVI, P. 493-) La méthode décrite par M. Levol est fondée sur ce fait que le bioxyde d'étain se précipitant d'une liqueur qui contient de l'arsenic à l'état d'acide ar-
sénieux ou d'acide arsénique s'en empare en totalité, pourvu que la proportion d'étain en présence soit suffisante. Avec 20 p. d'étain pour d'arsenic, il