Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 241]

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482 20 Le sulfate de tantale humide est insoluble clans l'acide chlorhydrique ; 3° Densité de l'acide tantalique --_-- 6,5o à 6,78: s'altère pas pendant 4° Sa couleur blanche ne la calcination; 5° L'acide tantalique hydraté est soluble dans l'acide chlorhydrique 6° Le zinc ne modifie pas la couleur d'une solution chlorhydrique d'acide tantalique; 7° La couleur claire des précipités produits par la noix de galle et le prussiate jaune.; 8° La quantité d'acide carbonique dégagé par la calcination de l'acide tantalique avec le carbo-

nate de soude, qui est de 15 p. pour ioo d'acide tantalique;

9° La non-coloration des verres obtenus au chalumeau avec l'acide tantalique, et le borax ou le sel de phosphore; io. L'équivalent du tantale =-- 1531,15. M. Hermann a fait quelques expériences sur rytterotantalite de Suède; les réactions de l'acide contenu dans ce minéral tendent à le faire con-

fondre avec l'acide tantalique, mais sa densité n'est que de 4,o5. Cet acide mérite donc un nouvel examen.

Niobium et ses combinaisons. M. Hermann a extrait ainsi qu'il suit l'acide niobique de fceschynite

Préparation de l'acide niobique. Le minéral

pulvérisé est mélangé avec six fois son poids de bisulfate de potasse, et le mélange est chauffé au rouge modéré jusqu'à dissolution complète. La masse refroidie est pulvérisée et épuisée par

EXTRAITS.

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l'eau bouillante. Le résidu insoluble se compose de sulfate niobique basique qui retient opinia-

trément du cérium et du fer. On dissout ce

sulfate basique, encore humide, dans trois fois

son volume d'acide chlorhydrique concentré et bouillant. On étend d'eau et on ajoute une dissolution concentrée de sulfate neutre de potasse, qui produit un abondant précipité de sulfate niohique pur que l'on lave avec soin. La liqueur acide contient encore beaucoup d'acide niobique impur ; pour l'obtenir, on précipite par l'ammoniaque et on fond de nouveau le précipité avec du bisulfate potassique. On obtient l'acide niobique pur en calcinant au feu de forge le sulfate niobique.

Niobium. En chauffant le chlorure ammoniacal de niobium dans un courant de gaz ammoniac sec, il se sublime du sel ammoniac, et il reste un corps poreux assez semblable au noir de fumée,

et formant, contre les parois du vase, des pellicules cohérentes ayant l'aspect et l'éclat du charbon produit par la calcination du sucre. Ce corps

est le niobium. Ce métal ne décompose pas l'eau; il n'est pas oxydé, même à chaud, par les acides nitrique et chlorhydrique ; mais, suivant M. Rose, lise dissout aiséri'lent dans un mélange d'acides nitrique et fluorhydrique. Par le grillage, il se transforme en acide niobique blanc. Oxydes de niobium. Quand on plonge une

lame de zinc dans une solution chlorhydrique

d'acide niobique, on remarque d'abord une coloration bleue qui passe au brun par le contact prolongé du zinc. Un excès d'ammoniaque produit dans ces dissolutions des précipités bleus ou bruns, qui deviennent blancs à fair. 11 y a donc évidem-