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524 CHIMIE. posé, se volatilise à l'état de soude. On a chloruré ainsi, dans divers essais, 2,7, 1,29 et 1,12 p. o/o de l'argent employé. Le cuivre fondu sous une couche de sel marin se chlorure également en partie ; et, si l'on traite de la même manière un alliage de cuivre et d'argent, le cuivre se chlorure de préférence à l'argent et le préserve. Le cuivre et le bismuth offrent aussi pendant leur fusion le phénomène du rochage; mais, pour ces deux métaux, les causes qui produisent ce phénomène sont incontestablement d'une autre nature, ainsi que Karsten l'a fait observer dans son Système de métallurgie (ouvr. ail., t. V, p. 47). L'or ne roche pas. M. H. Rose a très-souvent solidifié de grandes quantités de mercure, sans jamais rien remarquer de phénomène analogue à celui du rochage.
L'oxyde de plomb, au contraire, lorsqu'il est fondu, absorbe une certaine quantité (l'oxygène qu'il, dégage en se solidifiant ( Voir plus haut, p. 52o.)
37. Nate sur un lnoyen d'essayer par la voie humide l'ARGENT contenant du MERCURE; par
M. Levol. (Ann. de Ch., t. XVI, p. 54.)
On sait que l'essai des matières d'argent par le procédé de M. Gay-Lussac ne donne pas d'indications parfaitement exactes dans le cas très-rare où l'argent contient du mercure. On est exposé, dans ce cas, à trouver un titre trop fort, mais on est averti de la présence d'une petite quantité de
chlorure de mercure dans le chlorure d'argent;
EXTRAIT.
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parce que celui-ci ne noircit plus sous l'action de la lumière. M. Levol. est parvenu à des résultats exacts avec
de l'argent qui contenait jusqu'à i/ro de son poids de mercure. Pour cela, il ajoute à la dissolution de la prise d'essai dans l'acide nitrique de l'ammoniaque caustique pour la sursaturer, puis la liqueur normale ; il fait reparaître ensuite le chlorure d'argent en sursaturant la liqueur d'acide acétique, puis il termine l'essai comme à l'ordinaire. Les résultats obtenus sont très-exacts; les liqueurs s'é-
claircissent suffisamment par simple agitation et le précipité se colore à la lumière, ce qui prouve qu'il ne renferme pas de mercure. M. Gay-Lussac a publié (Ann. de ch., t. XVII, p. 232) quelques observations sur la note précé-
dente. Il a constaté l'exactitude du procédé de M. Levol , mais il le simplifie en ajoutant à la dis-
solution nitrique de l'argent de l'acétate d'ammoniaque en quantité suffisante pour saturer tout l'acide nitrique libre ou combiné à l'argent. Il se précipite de l'acétate d'argent. On verse alors dans la liqueur la mesure normale de sel marin et l'on termine l'essai comme à l'ordinaire. On peut remplacer l'acétate d'ammoniaque par celui de soude et l'acide nitrique par l'acide sulfurique pour dissoudre l'argent, sans que le titre trouvé cesse d'être exact. La condition essentielle à remplir, d'après M. Gay-Lussac, c'est que l'acide minéral, nitrique ou sulfurique, soit saturé exactement par l'acétate de soude ou celui -.l'arnaioniaque.
38. Sur le traitement du
PALLADIUM ;
par
