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SUR LES GLACIERS DU NORD
rieure de la moraine extrême que commencent à croître quelques petits bouleaux. B, B = glacier central occupant le fond du vallon ; c'est le plus considérable. Il a dans le bas, sur 1500 à 2000 mètres de longueur, une pente douce de 4 à 50, puis son inclinaison augmente rapidement, s'élève d'abord à 10°, et un peu après à 30 et 350; alors sa
surface est très-déchiquetée et offre quelques aiguilles. A sa droite se trouve un très-petit affluent
qui en est actuellement séparé par une moraine ter-
minale. Un peu au Sud se trouve un autre petit glacier C, C qui descend le long d'un ravin et qui est très-incliné.
Tous ces glaciers ont des moraines latérales et terminales, mais on n'y voit pas de moraine médiane; ils ont été autrefois beaucoup plus étendus que main-
tenant, et même à une certaine époque le glacier
central B s'approchait beaucoup de A. Au pied des flancs de la vallée il y a beaucoup de très-gros blocs de gneiss, dont une partie provient d'éboulements, et dont quelques-uns peuvent avoir été transportés par les glaciers lorsqu'ils étaient plus étendus qu'aujourd'hui.
Fig. 6. Vue de l'extrémité du glacier de Nygaard, prise du côté droit. GGG = glacier de Nygaard qui descend le long d'un vallon latéral, et débouche dans la vallée cen-
trale; à son extrémité il a une forme arrondie et
présente des crevasses rayonnantes : on voit autour de lui d'énormes digues de débris qui s'étendent sur les flancs des rochers, comme cela a lieu autour du glacier de Berset. R, R rochers dont la surface a été polie et striée par le glacier, lors de sa plus grande extension.
Fig. 7. Vue du glacier de Lodals, prise du bord du Stor. Elv. N, N, N = vastes champs de névé qui couvrent
les plates-formes du milieu desquelles surgit la cime de Lodalskaabe (k), la plus élevée de cette région. Ces névés alimentent les deux glaciers de Lodals (LL )
ET DU CENTRE DE L'EUROPE.
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et de Trangedals (TT). Sur ce dernier il n'y a pas de moraine médiane, et les moraines latérales ne s'étendent pas au delà de son extrémité actuelle ; la
forêt de bouleaux qui l'entoure porte aussi à conclure que le glacier de Trangedals s'était maintenu dans les mêmes limites qu'aujourd'hui, à une époque où les autres glaciers du Justedal s'étaient beaucoup agrandis. Sur les flancs des rochers encaissant le glacier de Lodais se trouvent de vastes talus d'éboulement eee, er e' , etc., qui s'étendent jusqu'aux moraines latérales 111, 171'.
Il y a sur le dos de ce glacier une grande moraine médiane qui va en s'élargissant de plus en plus et se réunit avec la moraine latérale du côté gauche 111 ( voir fig . 9). Cependant l'assimilation des deux moraines n'est pas parfaite, car il reste encore entre les deux une concavité qui disparaîtrait complètement si le glacier avait une plus grande longueur.
La fig. 7 ne montre qu'une partie du glacier de Lodals , celle qui est dirigée du N.-0. au S.-E.; on ne peut voir la portion dirigée du N. au S. et située au pied de la muraille abrupte qui sert de soubassement au massif de Lodalskaabe.
Fig. 8. Vue de deux moraines médianes m et m' du glacier de Lodals. d' =-- dépressions longitudinales situées sur chacun des bords de ces moraines.
D = dépression unique séparant les deux moraines m et m'
Fig. 9. Coupe du glacier de Lodals , près de son extrémité. e` =-- talus d'éboulement.
= moraines latérales. mm = moraine médiane réunie avec la moraine 1,
latérale du côté gauche 1. L= partie du glacier non couverte de débris, située
entre la moraine médiane m et la moraine latérale 1'.