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CONSTITUTION MINÉRALOGIQUE , ETC.
néralement , que ces zéolites entrent toujours dans la composition même de ce qu'il convient d'appeler la pâte de la roche? Il me semble probable, au contraire, d'après ce qui a été démontré relativement au mélaphyre , que ces zéolites se trouvent surtout dans les amygdaloïdes et dans les cellules nombreuses qui pénètrent la pâte en tous sens et qui sont tantôt visibles, tantôt au contraire microscopiques et invisibles. (La suite prochainement.)
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MÉMOIRE Sur la constitution minéralogique et chimique des roches des Vosges; Par M. DELÉSSE, ingénieur des mines.
(sum.)
Porphyre de Ternua y. La roche que je vais décrire n'a généralement pas été distinguée par les géologues qui se sont occupés de l'étude des Vosges; la plupart l'ont considérée comme une variété du porphyre de Belfahy, ce qui paraissait assez naturel au premier
abord à cause de la présence du pyroxène, d'autres l'ont décrite comme un porphyre de transition ou même comme une diorite : M. Cordier cependant a senti la nécessité de lui donner un nom par-
ticulier et dans sa classification générale des roches, il la désigne sous le nom d'ophitone. Elle a une structure porphyrique bien caracté-
risée dans la variété que je choisis pour type,
mais de même que cela a lieu en général pour les roches de porphyre, elle la perd lorsqu'elle se dégrade, c'est-à-dire lorsqu'elle passe au spilite ou au porphyre brèche. Le porphyre de Ternuay (fig. 15 et 16, PI. II) est très-développé sur la route de Ternuay à Belonchamp et on l'observe aussi près de l'ancienne
scierie du Raddon au pied du mont de Vanne, dans la Fresse, dans tous les environs de Mélisey où il présente une multitude de petites éminences arrondies formant des îlots au milieu du terrain erratique, à Rovillers-Haut, dans la vallée de Saint,-
Tome XfI, 1847.
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