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DANS LA POURSUITE DES GITES MÉTALLIFÈRES.
PRINCIPES A SUIVRE 326 est assez inégale et capricieuse pour qu'il soit habi-
tuellement impossible de se former à priori une idée même approchée de la véritable position de la masse exploitable. Si je parviens à démontrer ces deux propositions, il en résultera, ce semble, qu'avant d'entre-
prendre des ouvrages définitifs importants, la prudence la plus vulgaire commande de chercher à reconnaître (au moins en direction) la manière d'être d'une mine nouvelle, sur une bonne partie de son étendue. En effet, ces ouvrages, qui peuvent absorber, pour le présent, la majeure partie du capital disponible et mettre ainsi l'entreprise
dans l'embarras, si un mécompte survient, ces ouvrages, dis-je, doivent exercer dans l'avenir, par
leur seule position, une influence considérable sur toute l'économie de l'exploitation. Et ce qui est vrai relativement à la position des ouvrages d'avenir ne l'est pas moins par rapport à leur importance; car, si la matière exploitable n'existe pas nécessairement dans les filons en quantité indéfinie, et si ces sortes de gîtes sont de valeur intrinsèque essentiellement variable d'un filon à l'autre, il convient évidemment de proportionner l'importance des ouvrages d'avenir à l'importance
probable de la nouvelle mine. Au lieu donc de préjuger la production et de la supposer inépuisable, comme dans le système que je combats, il faut, pour ces deux raisons, commencer par la reconnaître approximativement au moyen de travaux d'exploration nombreux, étendus et pro-
des faits sur lesquels je m'appuie. Précédemment j'avais emprunté des exemple de ces faits aux filons de Poullaouen et de Huelgoat; mais on a
dit que
pour attaquer les principes généraux
» de la géologie appliquée à l'exploitation , j'avais » opposé quelque filon anormal et mal connu à » 9 siècles de travaux (1).. » Bien que peu fondée, cette assertion m'impose l'obligation de choisir mes exemples parmi les gîtes les mieux connus pour leur ancienneté, leur étendue et leur importance; je le ferai sans peine. Pour ce qui est du défaut d'unité d'allure, je ExemPlesdeva-
renverrai le lecteur à la jolie carte des filons du rialions district de Clausthall et Zellerfeld., publiée dans la 2' édition du Traité de la recherche des minéraux utiles (2). Tout en ayant une direction générale sur 8 heures très-nettement caractérisée, la.plupart de ces filons présentent, sur une grande
échelle, les changements de direction brusques, et plus généralement toutes les irrégularités d'allure que j'ai signalées dans les filons de Poullaouen
et de Huelgoat, avec lesquels les gîtes du district de Clausthall ont une analogie frappante. C'est ainsi
,
pour ne citer qu'un exemple, qu'a son
ex trémité N.-0. le filon qui s'étend de Wildemann à-Zellerfeld, présente un coude de 45° entre deux tronçons ayant, suivant la direction, t .000 mètres de longueur pour l'un et 5oo mètres pour l'autre;
l'ensemble de ces deux tronçons ne forme pas le quart de l'étendue totale du gîte, et l'on peut s'assurer que la direction générale de cet immense filon diffère de la direction observée sur les 1.5oo
fonds.
§ II. De tout ce qui précède, il résulte que j'aurai démontré d'une manière générale la convenance du système proposé , si je prouve la réalité
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De /a continuité des gîtes métallifères, p. 34. Id. , page 166.
Au Harz.