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PRINCIPES ,1SUIVRE
authentique de la possibilité du définit de continuité des minerais dans la profondeur.
Cet exemple mérite d'être examiné de plus
près, car il est non-seulement le moins contesta-
ble, mais encore le mieux caractérisé .du petit nombre de ceux que je possède.
Le minerai se compose de galène argentifère et de différents minerais d'argent natif, sulfuré, rouge, etc. En considérant comme un seul gîte l'ensemble
des veines qui s'embranchent l'une sur l'autre dans la mine de flimmelfurst, si l'on totalise les différents petits massifs de minerai que Héron de Villefosse a figurés sur le plan, et si l'on représente leur étendue aux neuf différents niveaux du profil par un diagramme analogue à ceux que j'ai tracés pour les filons de Poullaouen et de Huelgoat, on reconnaît que la décroissance du minerai dans la profondeur est plus rapide encore et plus régulière en Saxe qu'en Bretagne. Le maximum d'étendue exploitable dans le sens horizontal se trouve à la profondeur de i6o mètres : à ce point, l'étendue totale est de 65o mètres environ. Au-dessus du maximum , l'étendue exploitable
décroît lentement d'abord sur une hauteur de 75 mètres, puis elle se réduit rapidement à -éro à une cinquantaine de mètres au-dessous du jour, à
DANS LA POL RSU [TE DES GITES MÉTALLIFÈRES. 339
assez encore pour finir à rien, à la profondeur de 3oo mètres. L'ensemble du diagramme figure le profil d'un
champignon qui aurait en largeur près de quatre fois la hauteur de sa tête, et dont le pied étroit et bas irait en s'amincissant jusqu'à la racine. L'aplatissement de la partie supérieure du dépôt métallifère, bien qu'il ne soit nullement borné par la surface du globe, ses côtés arrondis, la décroissance de l'étendue exploitable plus brusque et plus régulière au-dessous du maximum qu'audessus, la terminaison en pointe vers le bas, tous ces caractères se retrouvent, à différents degrés, dans les diagrammes donnés pour Huelgoat et surtout pour Poullaouen (1). L'aplatissement de la partie inférieure est d'ailleurs bien moins prononcé à Huelgoat, sur-
tout, qu'à Freiberg, où le minerai se trouve
distribué dans une zone horizontale nettement
caractérisée. 11 importe de remarquer que la limite rectiligne
et presque horizontale de l'ensemble des dépôts métallifères qui constituent la mine du Himmelfurst, ne peut pas être attribuée à un arrêt arbitraire des travaux à la profondeur correspondante
à cette limite. On pourrait, à la rigueur, faire.
l'exception d'un point de peu d'importance et
cette objection pour Poullaouen, mais pour Himmelfurst ce n'est pas possible, attendu que l'ex-
gularité surprenante, de manière à réduire à moins de too mètres l'étendue horizontale exploitable à la profondeur de 240 mètres. A ce
(1) La nécessité de resserrer les figures pour les faire entrer dans les planches que contiennent les plans de ,ces mines a fait adopter pour l'étendue horizontale une échelle beaucoup plus petite que pour la hauteur; ce qui a dissimulé la forme aplatie de l'ensemble du dépôt et exagéré sa terminaison en pointe vers le bas. ( Voir« Annales des mine , tio série, t. X.)
complétement isolé, qui s'élève davantage. Au-dessous du maximum la décroissance devient tout d'abord rapide, uniforme et d'une ré-
point le minerai décroît moins rapidement, mais