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PRINCIPES A SUIVRE
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filons exploités à des profondeurs de 8o, 200, 3oo, 600 et 800 mètres, « sans qu'aucune altéra» tion dans l'allure ait pu faire présumer une suppression (1). » Je ne comprends pas quelle peut être l'importance de cette objection, attendu que, d'une part , je n'ai pas assigné de limite à la profon-
deur exploitable, et que, de l'autre, je n'ai jamais prétendu que la totalité des gîtes métallifères dût, sans exception,rentrer dans la catégori e de ceux dont j'ai parlé. B y a plus, examinés de près, plusieurs des exemples négatifs qu'on met en avant à l'appui du principe de la continuité, pourraient bien former au contraire de nouveaux cas de la manière d'être que j'ai signalée. Ainsi considérons ce Samson d'Andréasberg qui correspond à la plus grande
profondeur citée. La Pl. XV de l'Atlas de la richesse minérale en donne le plan et le profil. On y voit que ce gîte si remarquable par sa richesse appartient à un groupe de trois veines fort inégalement productives, qui se coupent sans enrichissement à l'intersection (2). Exploité à une pro-
fondeur de plus de 46o mètres en 1808 , le
minerai (galène argentifère et argent rouge) formait dans le Samson un massif unique très-régulier dont la disposition, à sa partie supérieure, était exactement la même que nous avons observée ailleurs et dont l'étendue horizontale atteignait déjà 55o mètres, ,tout en continuant de croître régulièrement à mesure qu'on descendait. Même en réunissant en un seul massif le miDe la continuité des gîtes métallifères, p. 35 et suivantes.
Richesse minérale. Explication des planches 15
et 16.
DANS LA POURSUITE DES GITES MÉTALLIFÈRES. 353
nerai répandu dans les - trois filons embranchés l'un sur l'autre, il est évident que l'on n'avait pas encore atteint ce maximum d'étendue exploitable dans le sens horizontal, dont nous avons pu reconnaître l'existence pour d'autres cas plus complets. Or, bien que nous ne possédions pas assez d'exemples précis, relativement à la distribution
du minerai dans les filons, pour déduire de la
disposition du massif à la partie supérieure sa manière d'être dans la profondeur, il est permis de penser que puisque la partie supérieure affecte même disposition à Andréasberg qu'en Saxe et en Bretagne, la partie inférieure peut être assujettie aux mêmes lois. Tant qu'on ne fournira pas un profil exact de l'exploitation du Samson, parvenue à la profondeur actuelle de 800 mètres, je n'aurai garde de raisonner sur son avenir, mais je ferai remarquer que, dans le petit nombre d'exemples que nous avons pu analyser, la profondeur totale du massif exploit-able paraissait comprise entre le double et le triple de la profondeur propre au maximum d'étendue horizontale et que, à ce compte, il est possible de voir le Samson descendre à 1.400 mè-
tres, tout en fournissant un nouvel exemple de
cette terminaison en profondeur, que nous admet-
tons pour bon nombre de filons et dont nous
croyons avoir fourni des exemples palpables. Cet aperçu autorise donc à croire que le temps
de se prononcer sur la question qui nous occupe n'est pas encore venu pour le plus décisif des exemples qu'on a pu recueillir. De sorte que les faits rapportés ne prouvent absolument rien contre ce que j'ai avancé. Je serais heureux si le sens et la portée de cette