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SUR LA CHRISTIANITE
rhomboïdal droit de iio° 3o', dans lequel un des côtés de la base est, à la hauteur, dans le rapport des nombres 59 et 93. Les petits cristaux d'Islande se rapportent également à un prisme rhomboïdal droit, de 110 15' environ, dans lequel un des côtés de la base est, à la hauteur, comme 537 est à 786. Les seules modifications qu'ils présentent sont, comme dans l'harmotome , des faces b' tronquant régulièrement les arêtes de la base de la forme primitive , et des faces g' parallèles à la petite diagonale de cette base. ( Voy. fig. 2 , Pl. III.) Souvent même le cristal se réduit à ces deux ordres de facettes , et le prisme primitif manque complétement , de sorte que la forme apparente est alors un prime rectangulaire terminé par un octaèdre rhomboïdal , fig. 3. Aucun des échantillons d'Islande ne m'a offert une seconde troncature placée sur les arêtes de la base, ayant pour signe cristallographique MI', qui n'existe pas non plus sur les cristaux d'harmotome d'Ecosse ou du Harz, niais qui est assez commune
dans l'harmotome à base de chaux de Mar-
bourg. (Voy. fig. 4.) Le tableau suivant donne la comparaison des diverses incidences mesurées sur les cristaux d'Islande et sur ceux de 1VIarbourg , avec les angles que fournit le calcul en partant des dimensions de la forme primitive que j'ai données plus haut.
NOUVELLE ESPÈCE MINÉRALE.
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Tableau des incidences. Calculées.
111°15' Islande. 124030' Islande. g' = 147° 30' Islande. b' = 19,2° 30 Marbourg. b' bl adjae. 123°50' Marbourg. b' de retour 90' env. Islande. b'1' 138°55' Marbourg. 163'30' Marbourg. b"
Observées.
MsurM M M b' b' b'
12'°22' 30" 147' 30'46" 122° 29' 14"
123° 7' 4" 91°45' 46"
138.53'14" 163° 35' 28"
La faible pesanteur spécifique des cristaux d'Islande, et l'absence de la baryte que j'avais consta-
tée par un essai, m'indiquaient que ces cristaux ne pouvaient être rapportés à l'harmotorne ordinaire : leur forme s'accordant d'ailleurs parfaitement avec celle de l'espèce, séparée depuis longtemps par MM. Gmelin et Hepel , sous le nom d'harmotome à base de chaux ou harmotome de Marbourg , il devenait presque certain que c'était bien à cette espèce qu'ils appartenaient. Une analyse des cristaux de Dyrefiord, faite à
nia prière par M. Damour, et publié dans le tome IX des Annales des mines, est venu pleinement confirmer cette prévision. Longtemps après la publication du mémoire de MM. Gmelin et Hepel , M. Keller, de Berlin, a donné de nouvelles analyses et une description de l'harmotome à base de chaux qui tapisse des cavités dans lés roches volcaniques anciennes d'Annerode, près de Giessen ; de Stempel , près de Marbourg, et d'Habichtswalde, près de Cassel. Le résultat de ce travail, conforme à ce qu'avait annoncé M. Gmelin , établit d'une manière défi-
nitive que les cristaux des trois localités que.je