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HISTORIQUE
fois, exploiter encore pendant quelques mois au puits Bourret. En 1824, les machines à vapeur étaient devenues trop faibles et ne pouvaient plus sullire pour lutter contre l'inondation. Ou établit donc au faux puits Château une vieille machine de 20 chevaux et une pompe plus forte que celle qui avait été placée d'abord, afin de tenter d'abaisser le niveau .d'eau au-dessous des entrées, mais on ne put y parvenir. L'affluence des eaux augmentant de jour en jour, leur niveau s'éleva, et en 1825, elles passèrent par infiltration au puits Thiollier, qui Int inondé, En 1826, les Flaches et le Gourd-Marin étaient menacés d'être envahis par le fléau. D'un côté, l'eau s'était introduite au puits Maniquet par des .fissures et par les travaux les plus rapprochés de la
grande route; d'un autre côté, l'eau se montrait au Gourd-Marin dans les parties de la mine les
plus voisines du puits Bourret , et .tombait dans le puits Neuf par la mine de la Découverte. Cei état de choses amena entre les compagnies du Sardou, du Gourd-Marin et des Flaches un procès qui n'a
été terminé seulement entre les deux premières compagnies qu'en 1838, par leur fusion en une seule formant le noyau de la Compagnie Générale.
Cependant l'intervention de l'administration empêcha momentanément la submersion totale de ces mines, et donna lieu au traité de 1827, d'après lequel les dépenses d'épuisement devaient être faites en commun dans la proportion de 7/go pour le Sardou, 2/10 pour le Gourd-Marin ,,et 1/10 pour les Flaches. Il fut convenu qu'une machine de 8o chevaux serait placée au puits Château pour mettre en mouvement la pompe du faux
DES MINES DE RIVE-DE-GIER .
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puits , et au besoin , une deuxième pompe établie dans le grand puits jusqu'au niveau du réservoir. Cette machine était donc exclusivement destinée à extraire les eaux des sources, mais elle avait le défaut d'être trop compliquée ; elle se dérangeait souvent, et pendant les temps d'arrêt nécessités par les réparations, l'eau du réservoir débordait et tombait dans le puits Château. Le même traité portait que deux machines .à rotation de 4o Chevaux chacune seraient placées aux frais de la corn pagine du Sardou , l'une au puits Bourret , l'autre au puits Château pour l'épuisement des eaux du
fond ; mais soit qu'on eût l'espoir de maîtriser les eaux avec celles qui existaient alors, soit qu'on reculât devant de nouvelles dépenses soit pour d'autres motifs, on n'établit pas ces ma-
chines. En 1829 , les exploitants du vallon de la Cappe eurent aussi des querelles pour l'asséchement de leurs mines. Il s'ensuivit un procès qui amena la suspension des puits Neyrand et Chavanne. Les eaux s'élevèrent clone rapidement et envahirent les travaux des puits Saint-Joseph, Journoud , du
Rocher et de la Chichonne. Elles passèrent ensuite au puits Mareand par d'anciennes galeries.
de recherche qui avaient été poussées jusque dans la concession de la Montagne du Feu , et exercèrent une pression assez considérable sur le massif
de séparation entre le petit Gourd-Marin et les puits Bourret et Château. Toutefois les compa-
gnies des Flaches et du grand Gourd-Marin, quoi. que un peu incommodées par les eaux, surtout lorsque les pompes éprouvaient quelques ruptures graves, ne cessaient pas d'exploiter assez régulièrement. Tout à coup, par un temps sec,. le niveau