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DES MINES DE RIVE-DE-GIER .
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entre les puits Saint-Martin et Maniquet. Il n'est à craindre aujourd'hui que dans les chantiers ouverts dans la mine droite, au Sud. Cette exploitation fournit un charbon de trèsbonne qualité pour les verreries, les bateaux à vapeur et le chauffage domestique. Le périmètre des Flaches est le plus riche de la contrée relativement à son étendue. Il reste, en
effet, un beau massif presque intact entre les deux puits et la grande route et une partie vierge et inexplorée entre les trois puits, Maniqu et, Faure
et du Bois, qui, selon toute probabilité, n'est pas
stérile.
L'entretien d'eau est presque nul au puits Maniquet ; mais le puits Saint-Martin en reçoit environ 2.200 hectolitres par 24 heures, savoir ,7oo hectolitres d'une source recueillie dans 1° tin réservoir à 14o mètres du jour 2°- 800 hectolitres de diverses sources provenantdu réservoir 7oo hectolitres venant du puits Château par 3° infiltration indirecte. Cette dernière quantité varie sensiblement selon la hauteur des eaux dans le puits Château et dans les divers puits du Gourdmarin. 5° Le puits du Bois a été creusé au commencement de ce siècle, à peu de distance des affleurements Sutl.,On ne connaissait pasalorsl'al I ure qu'a
fectaient les couches dans cette zone, et on ne se doutait pas que le charbon pût exister à une grande profondeur. C'est pourquoi le puits du Bois ne fut creusé d'abord qu'à 200 mètres. On en reprit le
fonçage en 1830. Le puits fut élargi et poussé
jusqu'à 265 mètres. On rencontra à cette profondeur une petite veine de houille, dans laquelle on lit quelques recherches qui n'eurent aucun ré-
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sultat. En 1837 , le puits du Bois a été mis en communication..avec le puits Faure pour l'aérage. La galerie à travers bancs, qui établit cette communication , traverse une couche presque droite qui
plonge vers le Nord-Ouest , et qui représente probablement la relevée de la grande masse vers le Sud. Le. puits du Bois pourra servir à l'exploitation de cette mine droite, et aussi de la partie vierge encore inconnue qui touche à la mine des Flaches.
Le puits Faure date de 1832 et a atteint la
grande couche, en 1835, à 247 mètres de profondeur : il a été.. creusé jusqu'à la bâtarde qu'il a rencontrée à 282 mètres; mais on n'a fait qu'une petite galerie de reconnaissance dans cette dernière couche, qui semblait être amincie par un crin. La grande masse a to mètres de puissance au puits Faure; elle affecte à l'Ouest du puits la forme d'une selle de cheval. Si I' on considère cette couche à partir du bas-fond de Grézieux. (Ann. des mines, 4e série, t. VII,fig. 5, Pl. in, on observe d'abord qu'elle- remonte a l'Est et qu'elle redescend ensuite en formant, à proximité du puits Faure, un second bas-fond, puis elle plonge de nouveau vers l'Est et se termine à un resserrement. Ou a découvert, en 1840, le prolongement de la grande couche au delà de cet accident. La houille est très-inflammable dans cette partie du bassin; aussi a-t-on eu souvent à combattre des incendies qui ont entraîné la fermeture d'une partie des travaux. Ces- incendies se sont renouvelés d'autant plus fréquemment, que les galeries
d'exploitation avaient été faites trop larges de prime abord , et avaient par suite occasionné le brisement des piliers qui facilitait ainsi l'accès de