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HISTORIQUE
avec ceux d'Égarande. La bâtarde est completement enlevée au puits neuf, et l'exploitation porte uniquement sur la grande masse, qui a de 2 mètres à 2m,5o de puissance. Cette couche, qui est presque horizontale sous le puits, se telève brusquement vers le Sud-Est. On l'a exploitée par une première entrée à travers bancs jusqu'à t 5o mè-
d'hectolitre. On se dispose à ouvrir, à 120 mètres
travers bancs au niveau de la troisième entrée. La longueur de cette percée est de 8o mètres. La bâtarde est, comme au puits du cimetière, divisée en deux couches bien distinctes, ayant chacune mètre de puissance, et séparées par un nerf de I à 2 mètres. La quantité considérable de grisou que l'on a rencontrée lors de la découverte de cette couche, a mis dans la nécessité d'y fitire circuler un courant d'air naturel et continu pour prévenir tout accident. On y est parvenu en établissant un compartiment dans la galerie à travers bancs au moyen d'une cloison en planches. Ce compartiment abou-
de profondeur, une troisième galerie au rocher qui aura une longueur d'environ 45 mètres. La couche devient de plus en plus droite au hie et à mesure qu'on se rapproche de son affleurement. Elle est renfermée entre deux bancs de schiste
tit à des caisses qui débouchent aux chantiers. L'air arrive par ces caisses, parcourt les travaux de la bâtarde, revient ensuite par la galerie, et s'échappe partie par le puits Saint-François, partie par le puits du Cimetière.
tres environ du jour. A cette hauteur, une
deuxième percée a atteint le charbon à 35 mètres du puits. Plusieurs galeriesont été pratiquées dans la couche, et on s'est élevé successivement sur les remblais. Le roulage a donc lieu en descendant. 11 se fait par des traîneurs qui font glisser sur le
sol de petites bennes d'une contenance de 3/4
très-ébouleux, circonstance qui rend l'exploitation dangereuse, et qui exige qu'on boise les galeries avec beaucoup de soin. Cette mine est très-sujette au grisou. Aussi l'éclairage n'a lieu exclusivement que par lampes de sûreté. Une communication existe à. i3o mètres de la surface du sol entre le puits neuf et le puits vieux. J'ai observé à l'extrémité de la percée à ravers -bancs qui établit cette communication un plissement bien caractérisé dans la grande masse.
Il tombe i oo hectolitres d'eau au puits neuf Pic-Pierre. Au puits Moïse les travaux d'exvisite du °Pio ploitation sont dirigés dans la grande couche 184.2. et dans la bâtarde. Le toit'qui recouvre la tranche
P rocs verbal de
5at maréchale est très-mauvais. La bâtarde a été reconnue dans le courant de mai par une percée à DES MINES DE RIVEDE-GIER.
Plusieurs chantiers sont ouverts procès-verbal de
dans la mine du Cimetière près de l'ancien puits visite du G ue lobre 183.
Thevenet. La bâtarde est relevée par une faille jusqu'à la grande couche, dont elle paraît former
le prolongement. Les travaux entrepris dans l'avalpendage de cette couche sont traversés par le cou-
(' rant d'air venant du puits de Pic-Pierre. Maintenant que ce dernier va se trouver remblayé jusqu'à la hauteur de la grande masse, l'aérage aura lieu seulement entre les puits Moïse et du Cimetière. On a fait, il y a environ deux mois, une galerie à travers bancs un peu au-dessous de l'ancienne en-
trée de la grande couche pour aller rejoindre un