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HISTORIQUE
qui a de 6 à 7 mètres d'épaisseur en amont du rejet n'en a plus que t ou 2 en aval. De plus, le nerf de 4o centimètres qui existe à Couzon dans la bâ-
tarde supérieure ne se retrouve plus dans l'autre partie du bassin houiller. Dès que les puits de la Gerbaudière et du Pré eurent atteint les couches inférieures à la grande masse, on approfondit le puits Saint-Lazare (1837) pour rechercher les mêmes gîtes; bientôt les deux bâtardes furent atteintes à io4 et à 113 mètres. On
y fit en direction quelques travaux de reconnaissance, et on reprit le creusement du puits dans le
but de découvrir la bourrue; mais on retrouva d'abord deux nouvelles couches semblables aux bâtardes, la première à 16o mètres, et la deuxième
à 168 mètres de profondeur. (Voyez la notice géologique, Annales des Mines, 4. série, t. VII, page 78.) La bourrue n'a été rencontrée qu'à
218 mètres. Le vargue qui existait au puits Saint-Lazare a été remplacé par une machine à haute pression à cylindre horizontal en 1841. Le mode suivi à Couzon pour l'exploitation de la houille n'est pas le même quedans les autres mines. Chaque atelier ouvertdans la grande couche, dont la puissance est d'environ 3 mètres, occupe cieux ou trois piqueurs; l'un d'eux attaque le nerf' blanc, qui a une épaisseur de o,6o à j mètre et qui n'est recouvert que par quelques centimètres de charbon. Pendant que celui-ci enlève le schiste jusqu'à 2 mètres environ du front du chantier, les deux autres font deux entailles verticales à droite.
et à gauche du massif qu'il s'agit d'abattre ; ensuite ils déterminent la chute de la houille au moyen de la poudre et de coins en fer. Ce système
DES MINES DE RIVE-DE-GIER.
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a l'avantage de procurer des remblais et de per-.
mettre de faire beaucoup de pérat. On commence toujours par diriger les travaux dans les parties les plus éloignées du puits ; et lorsqu'il n'y a pas assez de matériaux pour remblayer,
on bat en retraite en soutenant le faite avec des étais et laissant ensuite ébouler. La bâtarde supérieure est exploitée par grandes
tailles. A cet effet, on divise le massif en piliers de 20 mètres de côté par des galeries en direction recoupées par d'autres perpendiculaires, et puis on exploite chaque pilier en s'élevant successivement. et remblayant au-dessous de soi ; de cette manière
l'enlèvement du nerf est facilité de même que la confection des remblais, surtout lorsque la couche est pentive. On applique aussi le système des grandes tailles dans la bâtarde .inférieure , et comme le sol s'y soulève rapidement, on fait tom-
ber le toit au faîte des galeries de roulage. Les débris qui en résultent servent à faire des murailments le long de ces galeries. L'exploitation de la bourrue , qui a cm,5o de puissance et qui renferme presque moitié de son épaisseur de nerfs s'opère aussi par le même mode. Le roulage a lieu par chevaux dans la grande couche et dans la première bâtarde.. Ce n'est que depuis peu qu'on a fait des travaux au Sud du tunnel du chemin de fer. Cette partie de la concession où le grisou se manifeste quelque-
fois est donc encore presque vierge. On sera. obligé plus tard d'ouvrir deux puits d'une centaine de mètres pour extraire la houille à proximité des affleurements. La concession de Couzon offre aussi des ressources du côté de Rive-de-Gier.
Comme les couches sont peu épaisses et que les