Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 260]

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519 Le puits Faure (8800) a atteint la grande masse à 805 mètres. Abandonné en 1828. La galerie d'écoulement passe sous ce puits à peu près au niveau de la grande couche. Le puits Saint-Bruno (8834) traverse la bâtarde DES MINES DE RIVEDE-GIER.

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HISTORIQUE

de la Catonnière , de Mon tbressieux et de la

Pomme, sont réunies entre les mains des mêmes exploitants; circonstance qui tendra à simplifier beaucoup le mode d'épuisement de ces diverses mines et à abaisser le prix de revient de la houille, en permettant d'exploiter sur une plus grande échelle. CONCESSION DE LA CATONNIÈRE (21 hectares). Décret impérial du 7 octobre 1810.

Concess. : M. DUGAS.

Cette concession est perforée d'une multitude d'anciens puits qui ont été foncés au Nord et au Nord-Est sur les affleurements. Deux champs d'exploitation : 1° Exploitants : MM. Dugas frères. Le puits neuf du Cerisier (1807) traverse la petite mine de la Découverte à 86 mètres, la grande couche à 97 mètres, les bâtardes à 885 mètres, et la bourrue à 127 mètres. Il n'y tombe point d'eau. En chômage depuis 8848. Le puits vieux du Cerisier (880o) a rencontré

la petite mine à 95 mètres, la grande masse à o3 mètres, et les bâtardes à 121 mètres. Il n'a pas été creusé jusqu'à la bourrue. Les travaux des

bâtardes sont inondés depuis 8886. On n'a plus exploité depuis lors que le banc de la grande couche et la petite mine. Le puits du Replat (888 i) est tombé sur un bouleversement. Deux percées à travers bancs, situées à 77 mètres et à 88 mètres du jour, conduisent l'une à la bâtarde, l'autre à la bourrue. La galerie d'écoulement des Grandes-Flaches passe près de ce puits à 27 mètres de profondeur. Abandonné en 1839.

à 70 mètres et la bourrue à 87 mètres. Ces cou ches sont entièrement épuisées. Abandonné depuis 8840. Le puits des Durantières (8806) n'a été creusé que jusqu'aux bâtardes qu'il a rencontrées à 62 mètres. Abandonné depuis 8810. Sa proximité du puits Saint-Bruno s'oppose à ce qu'il soit remis en activité, à cause des frais considérables que nécessiterait l'exploitation. Les puits du Noyer, du Flachat et Chambeyron, datent de 8780 et ont environ 5o mètres de profondeur jusqu'à la couche bâtarde. L'extraction y a été suspendue en 8802 , puis reprise en 1820, et enfin abandonnée en 1824. La bourrue pourrait encore y être exploitée si les transports n'étaient pas si coûteux. 2° Exploitants : MM. Bonnard, Revol et Cie. Le puits de la Grande-Borne (1776) a traversé la grande couche à 88 mètres et les bâtardes à 8o6 mètres. Il n'a pas été foncé jusqu'à la bourrue; on l'a abandonné en 8817. La galerie des GrandesFlaches servait à l'écoulement des eaux à l'aide d'un embranchement. Le puits Buer est abandonné depuis 1820. Il a rencontré la grande masse à 78 mètres, les bâtardes à 83 mètres, et la bourrue à 112 mètres. Le puits neuf Buer ou Grange-Blanche a traversé les mêmes couches à peu près aux mêmes profondeurs que le précédent. Il a été mis en chômage en 1823.