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ACCIDENTS ARRIVÉS DANS LUS MINES.
paru présenter le plus de titres à cette honorable distinction. MÉDAILLES D'OR.
M. l'abbé Bonnefoy (Louis), desservant à Villards, dont la conduite apostolique est digne d'éloges, et dont le
dévouement, dans cette circonstance, a été l'objet de l'admiration générale.
M. Soviche (Joseph), docteur en médecine de la faculté de Montpellier, chirurgien en chef des hôpitaux de la ville de Saint-Etienne. Son zèle ne s'est pas démenti un instant. Ses soins assidus et les sages dis-
positions qu'il a prescrites ont puissamment contribué au salut des pauvres mineurs, lorsqu'ils ont été ramenés au jour. MÉDAILLES D'ARGENT.
MM. Aubert, directeur de la mine de la Béraudière ; de Monteil ; id. Dyèvre, de Méons; id. Harmet, de la Ghana; id. Pinmartin, du Soleil; id. Vachier, du Treuil, id. Wéry (E.), Dumas (Antoine), l'une des victimes, qui s'est empressé de partager les vivres qu'il avait ap,. portés pour son repas, avec ses sept compagnons d'infortune. H s'est, en outre, dépouillé d'une partie de ses vêtements pour garantir du
froid l'un d'eux, dont la veste avait été en-
tramée par les eaux ; Berger dit Fabre (Jean) , ouvrier de la mine de la Roche ; Bertheas (François), ouvrier du quartier Gaillard ; Clapeyron dit la*Gabiole (Pierre), ouvrier de Méons ;
Foréal (Jean-Baptiste), ouvrier du Treuil ; Ferraton (Pierre), ouvrier de Bérard-Bréchignac; Fond, ouvrier de Roche-la-Molière;
ACTES DE COU RAGE ET DE DÉVOUE M ENT,
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Fontvieil (Antoine), ouvrier du Cros; Gral dit l'Empereur (Jean), o uvrier du Cros, Grégoire (Claude), ouvrier d Bérard-Didier; Jourjon (Guillaume), ouvrier de Bérard-Berton ; Magan (Etienne), ouvrier de V illards ; Paulet (Jean-Pierre), ouvrier de Méons ; Réocreux (Jean), ouvrier de la Bérandière ; Vialas (Louis).
Le 24 octobre 1831, un incendie
a
éclaté dans
les mines de houille du Reclus, conc ession même nom, département de la Loire. Neuf ou-
vriers , restés renfermés dans une galerie, ont péri asphyxiés, malgré tout ce qu'on a tenté poui. les sauver. M. l'ingénieur des mines Delsériès a donné dans cette triste circonstance, une nouvelle pr euve du courageux dévouement qu'il avait déjà mo ntré
lors de l'événement des mines du Bois-Mouz il ,
et qui lui a fait obtenir la croix de la Légi d'honneur.
D'autres personnes ont aussi déployé le plus grand zèle : M. Jean-Baptiste Saboulay, gouverneur de la mine du Reclus, et M. Antoine Voëva, garde-mines, se sont plus particulièrement distingués par leur intelligence et l'intrépidité avec laquelle ils se sont livrés à des travaux pleins de danger dans les galeries voisines de l'incendie. La belle conduite de ces deux généreux citoyens a reçu la récompense qu'elle méritait : M. le mi-. nistre du commerce et des travaux publics, à qui il en a été rendu compte, a décidé qu'une médaille d'argent serait décernée à chacun d'eux,,