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S 3. Pe OPÉRATION.
GRILLAGE DES MINERAIS.
miration dans toutes les branches de la mé-
Dans un mémoire consacré à l'étude de ces importantes questions (Annales des mines, 30 série,
scientifiques de l'Europe n'ont jamais pénétré. Rien ne me semble plus digne de l'attention des philosophes que le spectacle d'ouvriers incultes étrangers en apparence à toute aptitude libérale, à toute faculté d'invention, devancer de trente
t. XIX, p. 316), j'ai prouvé que l'air atmosphé-
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tallurgie , au fond d'ateliers où les connaissances
siècles le mouvement scientifique moderne, et se transmettre d'âge en âge des méthodes de travail,
chefs-crtivre d'esprit humain , à la hauteur desquels les sciences pures n'ont pu, à beaucoup (regards, s'élever jusqu'à ce jour. Emploi pour le
Passant à l'exposé des faits qui concernent le
grillage des minerais, je ferai d'abord remarde la gazeiagrimisllage
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rique projeté avec une vitesse considérable (de 25 à ioo mètres par seconde, par exemple) , au milieu de combustibles incandescents, s'y transforme en
oxyde de carbone avec une extrême rapidité, à quelques centimètres du point où il est introduit. Si, au contraire, la vitesse de projection est peu considérable, il ne se produit d'abord que de l'acide carbonique qui reste mélangé d'oxygène libre,
et ces gaz peuvent cheminer longtemps dans le sein de la masse charbonneuse sans se transformer complétement en oxyde de carbone.
des
ficaliou de Van- oner combien le problème à résoudre offrait de thraciie.
difficultés. Le grillage, pour être économiquement pratiqué dans les fours à cheminée l'amiliers aux métallurgistes anglais, exigeait des appareils d'une grande étendue. Or un combustible sec, anthraciteux, qui brûle à peu près sans
flamme, semble , au premier aperçu , impropre au chauffage de grandes surfaces; il paraît surtout
difficile de produire à 7 mètres de la chauffe (PI: lre,fig. i et 2), près des rampants de sortie
pp, la température modérée qui convient au grillage, sans soumettre à l'influence d'une tempéra-
Un calcul très-simple prouve que la première Transformation condition est réalisée clans la chauffe des fours deiTZPiTtèeteedne gaan; grillage. On y brûle en onze heures et demie (temps combustibles.
effectif de l'élaboration d'une charge), 3o6 kilo-, grammes d'anthracite et i r4 kilogrammes de houille, dont la composition totale Peut être représentée comme suit Carbone gazéifiable seulement par Faction de l'oxygène atmosphérique Gaz combustibles qui se dégagent par la seule influence de la chaleur Cendres.
ture excessive la région du four contiguë à la chauffe. On a résolu ces difficultés en transformant complètement dans la chauffe le combustible solide en oxyde de carbone; en répandant ce gaz sur
toute la surliice de la sole; enfin en le brûlant lentement, en regard des matières à griller, au moyen de courants d'air distincts de ceux qui traversent le foyer.
kil.
207 82
Total.
.
420
.
Pour gazéifier les -297 kil. de carbone et les transformer en oxyde de carbone, il faut 395 kil. d'oxygène, correspondant à 1.717 kilog,r. ou 1.32r mètres cubes d'air atmosphérique, pris à la température et à la pression barométrique ordinaires; mais cet air, en traversant la masse incandescente
- Tome XIIi, 1848.
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