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5 3. Ir ° OPÉRATION. 134 un quart d'heure, sans en gazéifier les éléments, des
masses d'étoupes fixées avec du fil de fer à l'exmité d'un long ringard;' ces mêmes étoupes,placées
un peu plus bas, soit dans la flamme, soit dans la nappe d'air, s'y gazéifiaient en quelques instants :
cette combustion instantanée se manifeste également sur les masses carbonisées : qui avaient pu se conserver indéfiniment dans le gaz supérieur à la flaimm, Les mêmes phénomènes se produisent au-dessus du foyer lui-même : de grtis. fragments
de bois qui brûlent rapidement lorsqu'on les place au contact de la flamme contiguë au grand pont h (Pl. I, fig. 2), se carbonisent sans brûler, lorsqu'on les expose en ce au delà de cette flamme, sous la. voûte du foyer au-dessus du combustible
incandescent; on obtient ainsi, après un séjour convenablement prolongé, des charbons de bois dont la surface est aussi intacte que si on les eût préparés en vase clos.
Une expérience fort simple peut fournir une, autre preuve de la véritable constitution des diverses nappes gazeuses , et démontrer que la source de la chaleur agissant dans le laboratoire réside essentiellement dans la même nappe de flamme interposée entre la zone d'air et celle de gaz combustible. Si l'on introduit dans le four une mince tige de fer dont l'extrémité pénètre dans le gaz combustible sans toucher à la voûte ; si l'on maintient la tige dans cette situation assez longtemps pour que l'influence calorifique de la flamme se fasse sentir à la partie en contact, et point assez pour que la conductibilité du métal étende la même influence aux parties contiguës, on constate que la partie de la tige qui était au contact de la flamme est devenue
GRILLAGE DES MINERAIS.
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rouge, tandis que l'extrémité est restée obscure. Si la tige est exposée plus longtemps aux malles influences, elle s'oxyde fortement dans la partie immédiatement située en dessous de la flamme, tandis qu'elle reste intacte dans la région située immédiatement au-dessus. En résumé, toutes les parties du minerai étendu
sur la sole se trouvent sans cesse plongées dans l'oxygène atmosphérique à proximité d'une masse
en quelque sorte parallèle .de gaz combustible brûlant lentement par sa surface inférieure, et développant ainsi la chaleur nécessaire pour déterminer, entre l'oxygène de l'air et les sulfures de minerai, les réactions caractéristiques du grillage. Les détails précédents indiquent suffisamment les causes de la production et de la circulation gaz combustible : elles démontrent aussi qu'aucune trace de l'oxygène qui occupe la partie infédeure du laboratoire y peut parvenir au tra-
vers de la chauffe. Les fig. i, 2 et 3 de la Pl. I montrent que l'air est introduit directement dans cette région , d'abord par une ouverture ou registre Y pratiqué à cet effet au-dessus du niveau de la sole, Sur un des côtés du grand pont o, puis par quatre trolls ronds pratiqués dans les plaques de fonte qui ferment à peu près hermétiquement les quatre portes de travail. Le tirage énergique de la cheminée, commune à tous les fours de grillage
(PI. I, fig. 4 et 5 Pi.
fig. 4, 5 et 6),
n'appelle par ces quatre orifices qu'une quantité d'air toujours assez litaa.itée par leur faible diamètre (0'1,0.2). Le complément de l'approvisionnement est fourni par le registre latéral. v , dans une proportion que l'ouvrier fait varier selon les. convenances du travail àt cet effet il rétrécit plus