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S 3. PC OPÉRATION.
par divers travaux accessoires qui constituent de fait la principale besogne des ouvriers grilleurs. Le plus important de ces travaux comprend la reprise du minerai grillé à une profondeur moyenne de om,45 en contre-bas du sol et à on',95 en contre-
bas de la brouette où il est jeté à la pelle; le chargement de cette brouette et le transport aux dépôts à une distance moyenne de 4o mètres. Dans les conditions ordinaires, deux charges de minerai brut pesant ensemble 6t,90, à raison d'un dé-
chet moyen de 0,072, rendent 6t,40 de minerai grillé. Les quatre cinquièmes de ce produit, soit 5t,17 sont transportés par les ouvriers grilleurs qui
consacrent 5 heures à ce travail. Le surplus est transporté par trois rouleurs supplémentaires qui fournissent par jour io heures de travail effectif et -transportent chacun o',34 de minerai grillé. L'ouvrier grilleur emploie encore une partie de son temps à approcher de la porte de chauffe ot ,84 de houille, en parcourant moyennement une
distance de 3o mètres; à nettoyer le cendrier et à transporter aux haldes à une distance moyenne de 14o mètres, ot,o82 de craya. Les ouvriers grilleurs sont en outre tenus d'aider au chargement des fours de raffinage, ainsi qu'il sera indiqué au § 12. Le temps assez considérable que chaque ouvrier consacre à ce dernier
travail est pris en partie sur la durée du jour de
service, en partie sur celle du jour de repos, suivant les conventions établies par les ouvriers eux-mêmes. En tenant compte du temps effectif consacré aux divers travaux, on trouve que la journée de travail des ouvriers grilleurs est à peu près employée ainsi qu'il suit:
GRILLAGE DES MINERAIS.
147 Grilltige proprement dit..Travail actif. . 0,172 Garde des fours. 0,409 0'581 Roulage des minerais grillés, du combustible, etc: 0,237 Chargement des fours de raffinage (Xe opération). 0,182 1,000
Les faits exposés précédemment mettent en Phénomènes évidence les principales conditions dans lesquellesi°,1",,Uress le grillage s'opère : je crois néanmoins devoir en-lage. de core mentionner ici plusieurs phénomènes dont il faut tenir compte pour compléter la théorie, très-simple en apparence, fort complexe en réalité, de cette première opération de la méthode dg ar
Le vide intérieur qui dans la partie centrale
du fourneau offre une hauteur verticale de orn,7o (Pl. I, fig. 2) est subdivisée pendant le travail en trois couches distinctes, savoir Flamme f, gaz combustible e g, gaz brûlé i 0,15 Air atmosphérique h h, mélange d'azote et des acides gazeux du soufre 0,43 Minerai étendu sur la sole 0,12 0,70
Ces deux couches gazeuses offrent des phénomènes de mouvement et des variations d'épais-
seur très-dignes d'attention et qui se trouvent "parfaitement décelés, dans le gaz supérieur par
la situation et les ondulations de la nappe de flamme, dans le gaz inférieur par le mouvement même des vapeurs d'acide sulfurique. La nappe de flarnmef dont la disposition peut être aisément constatée lorsqu'on regarde l'intérieur du four au moyen des quatre orifices pratiqués dans dans les portes, s'abaisse progressivement depuis