Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 90]

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S 4. IP OPÉRATION.

FONTE POUR MATTE BRONZE.

La chauffe d'un lbur de fusion gazéifie pendant d'un poste de 12 heures, pour l'élaborala durée mi's dans les fours Quantité et vitesse des gaz ad-

de fusion.

tion de trois charges, i ',677 de combustible solide : celui-ci en réagissant sur 1%635 d'oxygène, ou

7',1o6 d'air atmosphérique, produit : Gaz combustible produit par distillation Ot,356 2,861 Oxyde de carbone 5 ,471

Azote

0,095

Craya.

La quantité d'air atmosphérique, équivalente au gaz combustible contenu dans le mélange, quantité qu'il faut admettre au travers de la grille pour produire dans le laboratoire le plus grand effet calorifique, est 12%764. Ces masses de gaz, déduc-

tion faite du temps où le tirage est suspendu, traversent le four en ii heures. 15 minutes. Les divers gaz qui y passent par seconde ont donc les poids et les volumes indiqués ci-après Poids. Vol. à 0°

kil.

m.cub.

Gaz combustible produit par la distillation. 0,009 0,014 0,072 0,058 Oxyde de carbone 0,137 0,108 Azote 0,32.0 0,246 Air atmosphérique

Total.

0,538 0,426

Ces gaz étant portés dans le four à une température pour le moins aussi élevée que celle des fours où se fait la deuxième fusion de la fonte, on peut admettre que le volume calculé pour la

température ordinaire s'y trouve au moins sextuplé. Le volume moyen des gaz débouchant par chaque seconde dans le laboratoire est donc au moins de 2m."',556 , soit 20 fois plus grand que dans le cas des fours de grillage.

4m.eub.,6, chaque mol écul e du courant deflarnme n'y

séjourne en tout que 1",8 ; les méfies molécules, indépendamment des vitesses très-considérables qui leur sont imprimés en sens divers par les remous ,

8t,783

179

Le volume intérieur du laboratoire étant de

se transportent du pont au rampant

avec la vitesse moyenne, fort modérée, de 2',2o par seconde.

Toutes les parties dû four de fusion (PI. II ,Dispositionavan-

fie. i à 5) sont parfaitement appropriées à. la des_ tmation qu'elles ont à remplir : on y gazéifie une quantité de combustible quadruple ou quintuple de celle qui, dans le même temps, est gazéifiée

dans les fours de grillage, d'une part, en aug-

mentant la section de la chauffe dans le rapport de Io° à 175; de l'autre, en imprimant aux gaz admis dans le foyer une vitesse double ou triple de celle qui règne dans le foyer du four de grillage : on emploie à cet effet une cheminée spéciale ni ni de grande dimension, où les gaz sont introduits à une température extrêmement élevée. Aucune ouverture latérale ne permet à l'air ex-

térieur de refroidir le courant de flamme; le

seul orifice qui y soit pratiqué pour la sortie de la

matte est toujours rempli de matière liquide ou solide, et ne peut livrer passage à l'air. Par une disposition aussi simple qu'efficace, et dont l'introduction dans la métallurgie européenne me paraît remonter à l'invention du four à plomb carinthien , une seule porte p p pratiquée à l'extrémité du laboratoire permet à l'ouvrier d'agir avec le râble sur toutes les matières en élaboration sur la sole. Il suffit d'ouvrir cette porte pour suspendre le tirage au travers de la chauffe, et par suite

es fours