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S
FONTE POUR MATTE DRONZE.
4. Tt OPÉRATION
préserve la sole contre l'action corrosive des
dant que la circonstance parait réclamer. Ces tâtonnements et les ouvertures multipliées du four
baisser au-dessous du niveau du canal de percée. Le volume de matte produit par chaque charge
retardent à la vérité la fusion et augmentent la
premières scories, et empêche ce fond de s'a-
étant peu considérable (55 litres), les fondeurs gallois ne font même ordinairement couler la matte que de deux en deux fontes : dans une. coulée durant environ dix minutes, ils extraient. donc environ i Io litres de matte. Durée d'une opé-
ration,
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Chaque fonte dure moyennement 4R 20' et ce temps total se trouve subdivisé comme il suit entre les diverses manipulations ci-dessus décrites:
Chargement et étendage des matières pul
vérulentes . 6' Chargement des scories. . . . 5' Fonte. Chargement des trémies, roulage des scories ; chargement et conduite de la chauffe. Brassage des matières sur la sole. Dernier coup de feu Tirage des scories Total.
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consornmation de combustible; il faut cependant les continuer jusqu'à ce que l'expérience ait indiqué le dosage le plus avantageux. Les connaissances pratiques fournies depuis longtemps par le traitement d'une grande variété de minerais in-
digènes dont la nature change peu, contribuent beaucoup au succès et à la rapidité des opérations.
On s'abuserait vraisemblablement en espérant obtenir ailleurs, sans le secours d'une telle expérience, la même économie dans les dépenses de main-d'oeuvre et de combustible. Les réactions métallurgiques, propres à la fonte Réactions métal-
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Essais pour l'asLe travail du fondeur est un peu plus pénible, sociation la plus convenable des et exige même une certaine intervention du chef minerais, de la fonderie, lorsqu'on opère
sur des minerais, nouveaux etpeu connus; ou lorsque le manque accidentel de certaines sortes oblige à modifier les dosages dont l'efficacité a été constatée par une longue expérience. Dans ce cas, on n'ajoute point. Je fondant au mélange des minerais ; on fait dans le cours de l'opération plusieurs brassages successifs
pour s'assurer du progrès de la fusion, et l'on ajoute, au besoin, à chaque fois la dose de fon-
n° II, sont assez simples : les oxydes et les sul-'urgiques. flues sont associés dans le lit de fusion en proportions telles, que l'oxygène perdu par les oxydes dont les métaux passent dans la matte, et celui qu'abandonne l'oxyde ferrique pour passer à l'état d'oxyde ferreux dans les scories, forment à très-peu près l'équivalent du soufre qui n'est pas nécessaire à la constitution de la matte. Cet oxygène et le soufre forment, par leur réaction mutuelle , de l'acide sulfureux dont le volume, à la température du four, est 400 fois plus grand que celui des matières fluides et dont le dégagement continu, en agitant sans cesse les matières, contribue singulièrement au progrès des réactions. Le fondant fluoré ajouté au litde fusion joue un rôle assez complexe : l'alumine et même la magnésie sont plus communes que la chaux dans la gangue des minerais de cuivre (voir 13 , tableau II). La portion de calcium qui, sous l'in13 Tome XIII, 1848.