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FONTE POUR MATTE BBONZE.
BALANCE DE LA PONTE POUR MATTE BRONZE.
Matières premières
Produits.
Minera i grill é
0,724 0 084 0,085
Minerai brui Scorie pauvre de IV
.
Débris de four, pour IV. .
0,003 Soufre gazéifié
sable, briques
004! Fluorure de silicium .
0,001 .
0 (i
. .
Scorie à rejeter ...... .
0,03i Acide sulfureux
VII
Fondant fluoré Matériaux terreux
Matte bronze, pour III.
Eau el acide carbonique .
0,275 0,650 0,009 0,055 0,001 0 008 0,002 1,000
1,500
Contrôle de ro. péralion; reprise
Le contrôle à exercer sur la fonte II est moins
des scories et de necessaire que celui qui concerne le grillage des la matte bronze. minerais. Les jeunes gens auxquels est confiée cette
dernière opération présentent peu de garanties d'exactitude; la charge bien ou mal grillée peut d'ailleurs être extraite du four en temps convenable sans qu'il soit possible de constater, par l'examen du produit même, que le travail a été défectueux ; enfin le salaire de ces ouvriers ne se trouve point compromis par les inexactitudes qu'ils auraient pu soustraire à la connaissance des surveillants. Les hommes faits auxquels la fonte H est confiée sont déjà éprouvés. D'ailleurs, toute in-
exactitude dans la conduite du feu retarde le progrès de la fusion; elle diminue par conséquent le nombre de charges élaborées dans un temps donné et par suite le salaire journalier. Si, nonobstant le temps perdu, l'ouvrier croyait pouvoir extraire du four une charge incomplétement fondue,' l'imperfection du travail se révélerait au seul aspect de la scorie. On peut donc, en ce qui concerne la fonte II, se borner à quelques tournées faites de loin en loin dans les ateliers , et concentrer toute la surveillance d'une part sur le dosage des matières, de l'autre sur l'examen des scories produites.
Cette dernière révision se fait à proximité des
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haldes, dans la cour t t (Pl. III,Jig. 4), où les fondeurs déposent, dans un ordre régulier, les scories produites par chaque four. Un contre-maître brise d'abord ces scories au marteau; puis il en examine la cassure en dirigeant spécialement son attention sur la partie inférieure de chaque pain, et surtout sur le pain central, n° i (PI. II, fig. 1). La matte disséminée en petits grains tranche vivement par sa couleur bronze clair et par son éclat métallique sur la nuance noire et terne de la scorie. Cet examen permet d'apprécier la teneur en cuivre de la scorie aussi exactement et avec cent fois moins de travail qu'on ne le pourrait faire au moyen d'un essai chimique. Dans les teneurs ordinaires de 3 à 12 millièmes, le contrôleur apprécie assez sûrement,
à i ou 2 millièmes près, la quantité de cuivre contenue. Pendant le cassage, il fait deux tas de la scorie produite par chaque four : l'un, de beaucoup le plus grand, où il place tout ce qui doit être jeté sur les Laides ; l'autre, contenant tous les fragments assez riches en cuivre pour être repassés à la fonte. Dans les usines où ce contrôle s'exerce rigoureusement, on repasse, comme je l'ai dit, dans chaque charge, ot,o71 de scorie riche; cette dose ne doit pas être dépassée, mais comme
on ne peut souvent écouler dans,la charge normale toutes les scories ramenées aux fours de fusion , les ouvriers. sont obligés dans ce cas de passer le surplus à la fin de la semaine dans une fonte spé-
ciale pour laquelle ils ne reçoivent aucun salaire.
Dans une fonderie où la teneur en métal ne dépasserait jamais o,005 pour 1,000 de scorie rejetée,
chaque four aurait à l'aire une pareille fonte par quinzaine, sur 1`,5o de scories.
La matte bronze grenaillée produite par deux