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tête d'épingle, parfois celle d'un grain de blé rarement celle d'un pois. Ce n'est cependant point chose très-exceptionnelle, quand on explore le marteau à la main les haldes des fonderies, de
trouver, dans les scories rejetées, des grains de matte dont la grosseur est encore plus considérable. Si l'on observe de bas en haut la cassure verticale d'un pain de scorie placé dans la position même oit il s'est solidifié, on remarque généralement une lisière inférieure bulleuse épaisse d'un demi-centimètre, suivie d'une zone compacte où la proportion de fragments quartzeux est relativement peu considérable : dans hi région contiguë, la proportion de fragments de quartz devient plus
grande : au-dessus de celle-ci enfin, la pâte du silicate peu chargée de fragments quartzeux redevient huileuse, au point de prendre parfois l'apparence d'une lave très-légère. Les grenailles de matte, lorsqu'elles abondent, se voient surtout dans le silicate compacte, au contact de la lisière bulleuse inférieure; elles sont plus rares dans les régions supérieures,. et surtout dans celles où abondent des fragments de quartz pur, d'un beau blanc, exempts de tout mélange de matière métallique; mais ces caractères, les moins rares parmi ceux quefai observés , se modifient tellement d'un
échantillon à l'autre, qu'on ne peut guère les signaler comme habituels : souvent les grenailles se trouvent disséminées sans aucune loi apparente dans l'intérieur des zones quartzeuses, et même jusque dans les fragments de roches siliceuses. Distribution inégale des grenail-
Pour constater d'une manière plus précise
les demattedans cette inégalité de la distribution de la matte, j'ai la scorie,
pris au hasard 18 échantillons dans 6 pains de
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FONTE POUR MATTE BRONZE.
4. II OPÉRATION.
scories produites le même jour dans 6 fours différents, mais fondant des charges absolument identiques. Les échantillons correspondant au même pain avaient été tirés, le premier de la zone inférieure; le second de la zone moyenne; le troisième de la zone supérieure; tous étaient composés d'un petit fragment ayant la dimension suffisante pour produire t gramme de matière porphyrisée. L'essai pou rcuivre (1) des six scories a donné les résul-
tats suivants que je range suivant l'ordre des teneurs moyennes : Teneur en cuivre de 18 fragments de scories (poids de 1 gramme). MOYENNE OYENNE
d'ordre
PARTIE
PARTIE
PARTIE
des pains de scories.
inférieure.
moyenne.
supérieure.
a
0,050
0,001
0,002
0,018
2
0,027
0,003
0,012
0,014
3
0,006
0,007
0,005
0,006
4
0,009
0,002
0,004
0,005
5
0,009
0,000
0,003
0,004
6
0,003
0,001
0,002
0,002
0,017
0,032
0,005
0,008
Moyennes pour les 6 pains.
pour chaque pain de scorie.
Pour constater. l'influence qu'exerce sur le résultat la grandeur de la masse constituant les prises d'essai , j'ai pris dans les mêmes pains de sco(1) Voir (s 16 , 5) la description détaillée de la nouvelle méthode que j'ai employée pour exécuter les nombreux essais de scories de cuivre faits à l'occasion du présent travail.