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FONTE POUR MATTE BRONZE.
s 4. ne OPÉRATION.
des 58 variétés produites en quinze jours dans un fourneau où l'on traitait des lits de' fusion de composition constante, peut être établie sous les
Silice combinée Quartz mélangé Oxyde ferreux Alumine
0,300 Silicate (B6Si10)
21 5 0,654
0,305
0,295 Fluorure de calcium
0,021
0,029
deux formes suivantes :
Magnésie
Oxydes divers (d'étain de manganèse, de nickel, de
0,006 Sulfure de fer Fe Su (combiné avec le silicate d'oxyde ferreux) 0,014
0,0055
constatai qu'il avait une connaissance très-nette, sinon une théorie irréprochable, du fait de l'action dissolvante exercée sur le cuivre soit dans la fonte des maties, soit
cobalt ) Chaux
0,020 Matte mécaniquement mé-
0,0145
dans la fonte des minerais oxydés opérée sans intervention
Fer
de pyrite ; qu'il appréciait en outre très-bien l'influence radicale du sulfure de fer ajouté en excès aux lits de fusion des minerais oxydés. Pressé d'expliquer comment il comparait à de la graisse une substance plus lourde que le liquide où elle est en suspension, il me fit très-bien comprendre que cette image caractérisait fort bien pour les fondeurs la plus grande difficulté de leur travail, la persistance avec laquelle surnagent les grenailles de matte et l'obligation qui en résulte de repasser /es scories riches en grenailles, au détriment de la besogne essentielle et du salaire journalier, réglé d'après le poids des minerais passés au. fourneau. Cette remarquable intelligence de phénomènes fort délicats, chez un fondeur sibérien, me semble digne d'attirer l'attention des personnes qui seraient disposées à penser que les réactions physiques
et chimiques de la métallurgie sont abandonnées à une ignorante routine. En cent autres occasions, j'ai tiré profit de la conversation des ouvriers ; et si à la suite de tant de voyages j'ai à former un regret, c'est d'avoir parfois négligé des remarques faites par les praticiens et qui ne me semblaient peut-être inutiles ou inexactes que parce que je n'étais pas préparé à les comprendre. Au reste ceux qui pensent que la science de la métallurgie n'est pas
essentiellement possédée par ceux qui la pratiquent, et qui croient pouvoir la présenter comme un simple corollaire des principes aujourd'hui posés par les sciences physiques, peuvent soumettre cette opinion à la sanction de l'expérience ; ils doivent tenter d'exécuter eux-mêmes, selon les indications de leur théorie, les opérations abandonnées jusqu'à ce jour à la routine. J'affirme que dans cette voie ils ne tarderont pas à reconnaître leur erreur ; qu'ils verront bientôt sous un jour plus exact les véritables bases de la métallurgie et ses moyens de progrès.
Fluor.
0,010
Calcium Cuivre
0,011
Soufre
0,006 1,000
langée
0,005 Quartz mécaniquementme0,009 langé
0,305 1,000
L'un des faits les plus remarquables que révèle le cette analyse, de même, au reste, que le simple niquernent niéaspect de la scorie, est la quantité considérable langé à la scorie. de quartz mécaniquement mélangée avec le silicate. On ne peut douter que ce mélange n'ait de graves inconvénients : il *donne à la scorie cette Dqiusartszsiomnéscuni-.
consistance boueuse qui la caractérise et il contribue par là à y retenir les grenailles de matte. Les fragments qùartzeux eux-mêmes sont une cause
directe de la perte en métal, parce qu'ils retiennent çà et là , dans leurs fissures et dans leurs
cavités, une certaine quantité de matière cuivreuse. Toutefois, en mettant en balance ces inconvénients réels avec ceux qui résulteraient de la fusion complète des fragments quartzeux , on comprend encore que la pratique des fondeurs gallois est parfaitement motivée. Pour fondre entièrement le quartz des lits de fusion ,il faudrait au moins doubler la durée des fontes, ce qui ba-
lancerait et au delà l'avantage que pourrait donner un plus grand appauvrissement de la scorie; si, pour accélérer les réactions, on pulvérisait les
matières du lit de fusion, on aurait d'abord à supporter les frais et surtout l'embarras de cette opération mécanique; la pâte de la scorie qui,