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358 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPEENNES
du Rio-del-Cobre, et qui détermina l'impulsion donnée aux travaux souterrains.
Les pitons et les crêtes sont principalement composés de grunstein et de serpentines dont les émissions ont soulevé et modifié des terrains ar-
gilo-schisteux d'un âge inconnu. Les roches de contact offrent des altérations métamorphiques très-prononcées et qui rappellent toutes les apparences des gabbro verts ou bariolés de rouge les échantillons rapportés par M. Arrieta permettent d'établir des passages très-ménagés des strates argileux aux grunstein et aux serpentines. Les gîtes cuprifères accumulés auprès de Cobre sont enclavés dans des argiles schisteuses vertes, dont
la
nature stéatiteuse indique le voisinage des roches éruptives, et qui sont très-abondamment pénétrées de fer sulfuré cristallin.
Ces gîtes paraissent être des gîtes irréguliers de contact insérés suivant la stratification des couches soulevées. La manière dont sont disposées les per.tinencias (concessions) annonce tout d'abord cette accumulation qui caractérise souvent les gîtes irréguliers, car toutes les principales mines sont con-
centrées dans un rectangle de 1.200 mètres sur 600 , et non disposées en lignes comme lorsqu'il
s'agit de véritables filons. Parmi ces gîtes, celui d'Isabelita présente des formes bien définies et assez expressives. C'est une espèce de cheminée, dont la section est celle d'une moitié d'ellipse; elle est placée suivant l'inclinaiffln des schistes stéatiteux, relevés par les grunsteins. La hase linéaire de la section forme le mur du gîte; elle a une longueur variable de 3°',5o à 7 mètres; la hauteur varie de 2 mètres à 4 mètres. La section totale du gîte varie ainsi de 6 mètres.
AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.
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carrés à 18, et dans le courant de l'année 1846 l'exploitation arrivée à 18o mètres de profondeur poursuivait le gîte à son maximum de section, gîte qui, suivant l'expression des mineurs, s'enfonçait comme un clou dans le sol, et semblait accroître en profondeur. Les gangue S qui remplissent le gîte concurremment avec les matières stéatiteuses qui semblent empruntées aux roches encaissantes sont le quartz cristallin, la dol omieetla chaux carbonatée. Ces gangues, souvent pures, forment des magmas cristallins mélangés à la pyrite cuivreuse qui est le minerai nor-
mal; elles sont souvent éliminées par les gangues argileuses qui sont pénétrées par des cristaux de pyrite de fer, plutôt que par la pyrite cuivreuse. 'Enfin des hydroxydes de fer, pénétrés de cuivre natif et oxydé, jouent parfois un rôle assez important dans le remplissage. Les gîtes de Blanca , Arrieta etc., paraissent dans des conditions analogues sous le rapport du gisement, et identiques
sous les rapports de la composition. La reprise des mines de Cuba date de 1833; elle
est due à l'initiative de comps-nies anglaises parmi lesquelles celle de Cobre a consacré à ses travaux un capital de 10 millions. Parmi les indices qui ont attiré les compagnies anglaises dans ces exploitations, qui sont en réalité moins'prospères qu'importantes par leur production , on doit sans doute mettre en première ligne les traces de travaux anciens et la tradition qui signalait Cobre comme fournissant autrefois le cuivre aux indigènes et l'ayant même fourni pendant les premiers temps de l'occupation aux conquistadores. Ce sont là des faits qui eussent agi sur tous les
esprits ; mais aucun n'eut autant de valeur aux